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{{Article détaillé|article détaillé=Massif Hochsberg}}
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===Relief et géologie===
==Relief et géologie==


[[Fichier:Fichier:1001533-Glacier de vallée.jpg|200px|thumb|Schéma du glacier de l'Hochsberg.]]
===Formation des glaciers===
 
Leur existence étant conditionnée par des données thermiques rigoureuses, les glaciers sont cantonnés dans les régions polaires ou localisés dans les massifs montagneux les plus élevés. La diagenèse, ou transformation de la neige en glace par expulsion de l'air qu'elle contient, n'est possible que si l'alimentation neigeuse excède l'ablation (par fusion ou sublimation). Cette condition n'est réalisée qu'au-dessus de la limite des neiges persistantes, qui s'élève des régions polaires (où elle se tient au voisinage de la mer) vers les régions chaudes (où elle culmine à 6 000 m sous les tropiques). Un glacier, masse de glace continentale en mouvement, se constitue par accumulation de neige en hiver. Celle-ci, ne parvenant pas à fondre d'une année sur l'autre, se transforme peu à peu en névé, puis en glace. Quand cette dernière atteint plusieurs dizaines de mètres d'épaisseur (par exemple, 40 m sur une pente de 7°), sa base devient plastique. Soumise à l'action conjuguée de la pesanteur et de la pression (d'autant plus forte que l'épaisseur de la glace accumulée en amont est importante), elle se met à fluer, descendant les pentes ou se répandant dans toutes les directions.
 
[[Fichier:1001533-Glacier de vallée.jpg|200px|thumb|Schéma du glacier de l'Hochsberg.]]
 
===Glacier de montagne ou de vallée===
 
Un glacier de montagne prend naissance sous la ligne de crête, dans un champ de névés(couche de neige et de glace) entouré d'abrupts rocheux appelés cirque glaciaire. C'est exactement le cas du glacier de l'Hochsberg qui regroupe l'ensemble du massif.
 
Au-delà de cette cuvette commence la langue glaciaire, qui se moule dans une vallée préexistante. Sa surface est rarement lisse. Des cassures béantes, les crevasses, résultent des tensions engendrées par l'inégale vitesse d'écoulement de la glace au milieu et sur les bords de la langue. D'une profondeur généralement inférieure à 35 m, les crevasses peuvent excéder 20 m de large et 100 m de long. Souvent dissimulées sous des ponts de neige en hiver, elles constituent un danger pour les alpinistes. Elles sont plus denses quand la vallée se resserre ou quand la pente s'accroît brusquement. Il en résulte un aspect chaotique, surtout lorsque leur entrecroisement isole des lames de glace, les séracs, qui souvent s'éboulent les uns sur les autres. Dès qu'elle franchit la limite des neiges permanentes, la langue glaciaire fond et s'amincit peu à peu, jusqu'à disparaître. Sa longueur dépend du bilan glaciaire (différence entre l'accumulation et l'ablation).
 
Les grands glaciers, issus de plusieurs cirques qui s'emboîtent les uns dans les autres, grossissent par la confluence de plusieurs langues. L'un des plus longs, le glacier Hubbard en Alaska, s'écoule sur 120 km, et beaucoup descendent bien au-dessous de la limite des neiges permanentes (de 1 500 à 1 300 m pour les glaciers du massif du Mont-Blanc). Lorsque la montagne est très élevée, et la limite des neiges basse, de puissantes langues de glace descendues de la montagne s'étalent sur l'avant-pays en lobes semi-circulaires; on parle alors de glaciers de piémont (de beaux exemples peuvent être observés en Patagonie et en Alaska).
 
Au contraire, dans les montagnes dont la ligne de crête dépasse à peine l'altitude des neiges permanentes, les glaciers n'ont pas de langue: ce sont des glaciers de calotte, qui encapuchonnent les sommets, des glaciers de cirque, qui se logent dans les creux, des glaciers de paroi, qui nappent les hauts versants. Ces glaciers élémentaires ne bénéficient pas d'une alimentation neigeuse suffisante (dans les régions sèches, par exemple) ou sont soumis à une forte ablation qui ne permet pas la constitution d'une langue glaciaire (dans les régions intertropicales).
 
Les glaciers de montagne alimentent de nombreux torrents dont le régime est caractérisé par de hautes eaux en saison chaude et de maigres eaux en hiver.  Dans l'Hochsberg, les rivières de l'[[Alm]] au nord et de la [[Friedesbach]] au sud ouest du massif.
 
 
===Relief===
 
Le [[Mont Hochsberg]] est le point culminant du massif du même nom et du PNN. D'autres montagnes se sont développés aux alentours comme le [[Mont Steilspitze]] et le [[Mont Frauhorn]]. Il s'agit d'un relief très élevé et très escarpé qui a été façonné par les mouvements tectoniques entre la plaque eurasiatique et la plaque nord Américaine.
 
Les [[Montagnes Rocheuses]] dont fait parti le parc ont été formé par la partie occidentale de la Ceinture de Feu du Pacifique. Il existe donc de nombreux volcans aux alentours du parc. Il en existe quelques uns mais sont totalement inoffensifs.
 
C'est un relief relativement jeune et très actif sur le plan sismique et volcanique. Le parc est directement relié à ces causes.
 
Les hauteurs de l'Hochsberg permettent également une vue imprenable sur l'ensemble des Montagnes Rocheuses Simlandaise et même au delà.


===Hydrographie===
===Hydrographie===
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