« Aleopolis » : différence entre les versions
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=====Origines culturelles===== | |||
Tout d'abord, Aleopolis se caractérise par l'absence de véritable centre-ville. En effet, même si pour les Aleopiens le cœur historique de la ville se situe à NM, endroit où Aleopolis a été fondée, et si le centre-ville est Downtown Aleopolis, les différentes fonctions de commandement sont en fait réparties dans plusieurs quartiers distincts et éloignés. Cette situation trouve son origine dans l'histoire de la ville. À leur arrivée, les nouvelles populations anglo-saxonnes et protestantes tiennent à se démarquer des populations françaises déjà présentes et la marque que ces dernières ont imprimé à la ville historique. Motivées par un idéal « pastoral » caractéristique de l'idéologie WASP, ces nouveaux habitants construisent les quartiers de la ville avec une faible densité à l'américaine, afin de garder une proximité avec les espaces naturels et de centrer la vie sociale sur la cellule familiale dotée d'un espace domestique important. À la fin du xixe siècle, les Aleopiens choisirent la maison individuelle avec jardin comme forme d'habitat privilégiée. Cette conception de l'organisation urbaine ancra une logique de croissance illimitée de l'agglomération, qui fut rendue possible à mesure que les moyens de transports se multiplièrent et s'améliorèrent : l'urbanisation suivit d'abord les grands axes de transport public (trains et tramways), puis les possibilités d'extension furent accrues par l'automobile moderne, ce qui a donné à l'agglomération sa configuration actuelle de tache d'huile s'étendant sur plus de 50 km du nord au sud.<br> | Tout d'abord, Aleopolis se caractérise par l'absence de véritable centre-ville. En effet, même si pour les Aleopiens le cœur historique de la ville se situe à NM, endroit où Aleopolis a été fondée, et si le centre-ville est Downtown Aleopolis, les différentes fonctions de commandement sont en fait réparties dans plusieurs quartiers distincts et éloignés. Cette situation trouve son origine dans l'histoire de la ville. À leur arrivée, les nouvelles populations anglo-saxonnes et protestantes tiennent à se démarquer des populations françaises déjà présentes et la marque que ces dernières ont imprimé à la ville historique. Motivées par un idéal « pastoral » caractéristique de l'idéologie WASP, ces nouveaux habitants construisent les quartiers de la ville avec une faible densité à l'américaine, afin de garder une proximité avec les espaces naturels et de centrer la vie sociale sur la cellule familiale dotée d'un espace domestique important. À la fin du xixe siècle, les Aleopiens choisirent la maison individuelle avec jardin comme forme d'habitat privilégiée. Cette conception de l'organisation urbaine ancra une logique de croissance illimitée de l'agglomération, qui fut rendue possible à mesure que les moyens de transports se multiplièrent et s'améliorèrent : l'urbanisation suivit d'abord les grands axes de transport public (trains et tramways), puis les possibilités d'extension furent accrues par l'automobile moderne, ce qui a donné à l'agglomération sa configuration actuelle de tache d'huile s'étendant sur plus de 50 km du nord au sud.<br> | ||
=====Une ville-banlieue "tache d'huile"===== | |||
Cet étalement urbain poussé à l'extrême a pour conséquence, aujourd'hui, d'aller à l'encontre d'une proximité véritable avec la nature, les espaces naturels n'étant accessibles qu'après une longue traversée des vastes lotissements pavillonnaires constituant la périphérie de l'agglomération. Celle-ci possède en effet le moins bon score en ce qui concerne le rapport entre les espaces naturels et la superficie totale de toute le Queens. Les déplacements urbains sont également devenus un problème central. Les transports en commun ne peuvent avoir aucune efficacité du fait de l'absence de densité. L'usage de l'automobile détient par conséquent un quasi monopole des déplacements, entraînant une saturation du réseau routier, malgré la création d'un très grand nombre d'autoroutes urbaines reliant les différents quartiers de l'agglomération. | Cet étalement urbain poussé à l'extrême a pour conséquence, aujourd'hui, d'aller à l'encontre d'une proximité véritable avec la nature, les espaces naturels n'étant accessibles qu'après une longue traversée des vastes lotissements pavillonnaires constituant la périphérie de l'agglomération. Celle-ci possède en effet le moins bon score en ce qui concerne le rapport entre les espaces naturels et la superficie totale de toute le Queens. Les déplacements urbains sont également devenus un problème central. Les transports en commun ne peuvent avoir aucune efficacité du fait de l'absence de densité. L'usage de l'automobile détient par conséquent un quasi monopole des déplacements, entraînant une saturation du réseau routier, malgré la création d'un très grand nombre d'autoroutes urbaines reliant les différents quartiers de l'agglomération. | ||
===Origines actuelles de la population=== | ===Origines actuelles de la population=== |