« Histoire de Simland » : différence entre les versions

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==Période précoloniale==
==Période précoloniale==


==1492-1602 : L'âge des premières explorations==
==1542-1602 : L'âge des premières explorations==


Lorsqu'il atteint les Antilles en 1492, [[Christophe Colomb]] est persuadé d'atteindre les Indes, ignorant les contours du continent nord-américain sur lequel il se trouve. Si sa présomption comprend une erreur de continent, elle s'avérera proche des faits puisqu'une [[Sous-continent simlandais|bande de terre]] relie bien l'Asie aux Amériques.
Lorsqu'il atteint les Antilles en 1492, [[Christophe Colomb]] est persuadé d'atteindre les Indes, ignorant les contours du continent nord-américain sur lequel il se trouve. Si sa présomption comprend une erreur de continent, elle s'avérera proche des faits puisqu'une [[Sous-continent simlandais|bande de terre]] relie bien l'Asie aux Amériques.
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C'est dans cette atmosphère de mystères et d'aventures, où tout Européen déçu de sa condition sociale mais plein de hardiesse peut espérer mettre la main sur une richesse prodigieuse aux Indes, que quelques troupes de conquistadores, moins bien soutenus par les monarques qui les envoient que par leurs rêves de fortune, partent à la recherche des trésors de l'Amérique. En 1542, l'Espagnol Francisco de Orellana, après une mission d'exploration en Amérique du Sud où il remonte le cours de l'Amazone et de l'Orénoque, perd son navire en raison des attaques indiennes et est forcé de continuer son périple à pied, avec 300 hommes, à travers les jungles tropicales et la Cordillère des Andes. La légende, que sa chronique (''[[Relation de la découverte récente du fameux Grand Fleuve des Indes, ainsi que de l'île de Californie, par le capitaine Francisco de Orellana]]'') entretint par la suite, veut qu'il ait alors découvert le légendaire Eldorado ; moins charmé par la douceur de vivre de la société qui l'accueille que par les quantités d'or qu'elle contient, il y serait resté deux ans. Il aurait réussi à obtenir des indigènes la construction d'un bateau pour rejoindre le Levant lointain, c'est-à-dire pour rejoindre l'habitat des dieux.  
C'est dans cette atmosphère de mystère et d'aventure, où tout Européen déçu de sa condition sociale mais plein de hardiesse peut espérer mettre la main sur une richesse prodigieuse aux Indes, que quelques troupes de conquistadores, moins bien soutenus par les monarques qui les envoient que par leurs rêves de fortune, partent à la recherche des trésors de l'Amérique. En 1542, l'Espagnol Francisco de Orellana, après une mission d'exploration en Amérique du Sud où il remonte le cours de l'Amazone et de l'Orénoque, perd son navire en raison des attaques indiennes et est forcé de continuer son périple à pied, avec 300 hommes, à travers les jungles tropicales et la Cordillère des Andes. La légende, que sa chronique (''[[Relation de la découverte récente du fameux Grand Fleuve des Indes, ainsi que de l'île de Californie, par le capitaine Francisco de Orellana]]'') entretint par la suite, veut qu'il ait alors découvert le légendaire Eldorado ; moins charmé par la douceur de vivre de la société qui l'accueille que par les quantités d'or qu'elle contient, il y serait resté deux ans. Il aurait réussi à obtenir des indigènes la construction d'un bateau pour rejoindre le Levant lointain, c'est-à-dire pour rejoindre l'habitat des dieux.  


Du point de vue historique, il est plus plausible de supposer qu'il ait fini par atteindre les possessions espagnoles sur la côte Pacifique, comme Lima, l'imagination de ce digne successeur de Colomb ayant fait le reste. En tous cas, bien qu'il soit sans doute exagéré de penser qu'il ait inversé l'Est et l'Ouest en tentant de rentrer en Europe depuis le Pérou (c'est le mythe de l'« Erreur d'Orellana » très présent dans les études des premiers historiographes simlandais), il est certain que son expédition a dérivé vers le Nord-Ouest au cours de multiples tempêtes qui finirent par l'entraîner, avec un équipage ramené à peu ou prou 70 hommes, sur les rives de la [[Baie du Grand Sud]].
Du point de vue historique, il est plus plausible de supposer qu'il ait fini par atteindre les possessions espagnoles sur la côte Pacifique, comme Lima, l'imagination de ce digne successeur de Colomb ayant fait le reste. En tous cas, bien qu'il soit sans doute exagéré de penser qu'il ait inversé l'Est et l'Ouest en tentant de rentrer en Europe depuis le Pérou (c'est le mythe de l'« Erreur d'Orellana » très présent dans les études des premiers historiographes simlandais), il est certain que son expédition a dérivé vers le Nord-Ouest au cours de multiples tempêtes qui finirent par l'entraîner, avec un équipage ramené à peu ou prou 70 hommes, sur les rives de la [[Baie du Grand Sud]].


===Explorations et rumeurs sur la côte Pacifique===
===Les débuts de la colonisation espagnole===


La véritable « Californie », qui avait été explorée la même année (1542) par un autre explorateur au service de l'Espagne (João Rodrigues Cabrilho), s'étant bientôt révélée une péninsule aride et sans ressources, la péninsule simlandaise redevint le point de fixation des explorations espagnoles dans les années 1560, après quelques années d'oubli. Un jeune aventurier encore inexpérimenté, Federico de Narizana<small><sup>[[{{PAGENAME}}#Notes et références|1]]</sup></small>, obtint de Philippe II de constituer une flotte pour la « Christianisation, Civilisation &. Exploitation de cette Partie de notre Empire, que l'on nomme Eldorado, et pour l'Evangélisation des Indigènes qui y vivent ; avec Licence et Prescription, pour notre aimé Serviteur, d'en amener tout l'Or qu'il y trouvera, par Flotte spéciale, dans nos bons Etats ; et d'y faire fondre toutes Idoles payennes qu'on y trouvera. » Ce qui traduisait, dans le langage de l'époque, la cession d'un titre minier sous fiscalité directe avec amodiation, ce qui n'est pas mal tout de même.
La véritable « Californie », qui avait été explorée la même année (1542) par un autre explorateur au service de l'Espagne (João Rodrigues Cabrilho), s'étant bientôt révélée une péninsule aride et sans ressources, le continent simlandais redevint le point de fixation des explorations espagnoles dans les années 1560, après quelques années d'oubli. Un jeune aventurier encore inexpérimenté, [[Federico de Narizana]]<small><sup>[[{{PAGENAME}}#Notes et références|1]]</sup></small>, obtint de Philippe II de constituer une flotte pour la « Constitution, Civilisation &. Exploitation de cette Partie de notre Empire, que l'on nomme Eldorado, et l'Evangélisation des Indigènes payens qui y vivent ; avec Licence et Prescription, pour notre aimé Serviteur, d'en conduire tout l'Or qu'y trouvera, par Flotte spéciale, dans nos bons Etats ; et d'y faire fondre toutes Idoles payennes qu'y trouvera. » Ce qui traduisait, dans le langage de l'époque, la cession d'un titre minier sous fiscalité directe avec amodiation, ce qui n'est pas mal tout de même.


Avec une flotte de 5 galions et 430 hommes, Narizana s'embarqua à Acapulco le 20 septembre 1569 et, grâce aux indications maritimes données dans la chronique d'Orellana, qu'il possédait, réussit l'exploit non seulement de retrouver le continent découvert par son cousin, mais encore de débarquer virtuellement au même endroit, quelques 7 kilomètres plus au Sud, à l'embouchure du [[fleuve Saint-Laurent]]. (Cette précision astronomique montre les progrès effectués par les Portugais et les Espagnols dans la navigation au cours du siècle.) Après avoir repéré quelques habitations indigènes ramassées le long du fleuve, on ne sait trop pourquoi, il se montra fort peu civil puisque le narrateur de l'[[Histoire de Ramur City]] nous dit : Arrivés sur nos plages, des boulets de feu ont surgis de leurs bateaux et ont commencés à casser nos maisons et nos temples.
Avec une flotte de 5 galions et 430 hommes, Narizana s'embarqua à Acapulco le 20 septembre 1569 et, grâce aux indications maritimes données dans la chronique d'Orellana, qu'il possédait, réussit l'exploit non seulement de retrouver le continent découvert par son cousin, mais encore de débarquer virtuellement au même endroit, quelques 7 kilomètres plus au Sud, à l'embouchure du [[fleuve Saint-Laurent]]. (Cette précision astronomique montre les progrès effectués par les Portugais et les Espagnols dans la navigation au cours du siècle.) Après avoir repéré quelques habitations indigènes ramassées le long du fleuve, on ne sait trop pourquoi, il se montra fort peu civil puisque le narrateur de l'[[Histoire de Ramur City]] nous dit qu'« arrivés sur nos plages, des boulets de feu ont surgis de leurs bateaux et ont commencés à casser nos maisons et nos temples »<small><sup>[[{{PAGENAME}}#Notes et références|2]]</sup></small>. C'est ainsi que débuta la colonisation espagnole de cette partie du continent qui borde la [[Baie du Grand Sud]] et qui fut baptisée du nom de [[Simérindie]] (espagnol : ''Simerindia''), par jeu de mots sur le nom du continent américain, déjà découvert, et sur le mot de [[Sim]] qui était en réalité l'endonyme par lequel les indigènes se désignaient.


===Début de la colonisation espagnole===
La colonisation fut extrêmement difficile. Narizana, qui s'était proclamé [[Gouverneur de Simérindie]] en posant le pied sur le Nouveau-Nouveau Monde, ordonna la construction immédiate d'une colonie sur les ruines d'une ville simtèque dévastée par ses hommes, [[Fortuniwa Dès Lacos]], qu'il nomma [[Alianza]] (référence biblique à l'alliance passée entre Dieu et les hommes, la Simérindie étant assimilée à la Terre Promise). Cependant, l'état de guerre perpétuelle avec les tribus simtèques environnantes mit sérieusement en danger la survie de la colonie, dont le nombre d'habitants passa de 410 à 70 lors de la guerre simtéco-espagole. De surcroît, privé du soutien de ses hommes qui ne supportaient plus son autoritarisme, il fut mis à mort en 1574. La colonie finit cependant par ménager une trève avec les Indiens.
 
===Les Européens à la recherche de l'Eldorado===


==Un développement difficile entre les rivalités européennes==
==Un développement difficile entre les rivalités européennes==
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# <small> [[{{PAGENAME}}#up|↑]] Cousin, paraît-il, d'Orellana par une alliance avec une certaine cousine de la Cara y Otras Partes del Cuerpo. Nous n'avons pu établir cette information avec certitude.</small>




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==Le « Nouveau Nouveau Monde », creuset des expansions coloniales==


=Histoire réelle de Simland (de 2003 à nos jours)=




 
# <small> [[{{PAGENAME}}#up|↑]] Cousin, paraît-il, d'Orellana par une alliance avec une certaine cousine de la Cara y Otras Partes del Cuerpo. Nous n'avons pu établir cette information avec certitude.</small>
 
# <small> [[{{PAGENAME}}#up|↑]] Que d'émotion dans ce texte. Le narrateur semble en perdre jusqu'à sa grammaire.</small>
 
==Le « Nouveau Nouveau Monde », creuset des expansions coloniales==
 
=Histoire réelle de Simland (de 2003 à nos jours)=


[[Catégorie:Nation de Simland]]
[[Catégorie:Nation de Simland]]
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