« Histoire de Simland » : différence entre les versions
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→Les débuts de la colonisation espagnole
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La véritable « Californie », qui avait été explorée la même année (1542) par un autre explorateur au service de l'Espagne (João Rodrigues Cabrilho), s'étant bientôt révélée une péninsule aride et sans ressources, le continent simlandais redevint le point de fixation des explorations espagnoles dans les années 1560, après quelques années d'oubli. Un jeune aventurier encore inexpérimenté, [[Federico de Narizana]]<small><sup>[[{{PAGENAME}}#Notes et références|1]]</sup></small>, obtint de Philippe II de constituer une flotte pour la « Constitution, Civilisation &. Exploitation de cette Partie de notre Empire, que l'on nomme Eldorado, et l'Evangélisation des Indigènes payens qui y vivent ; avec Licence et Prescription, pour notre aimé Serviteur, d'en conduire tout l'Or qu'y trouvera, par Flotte spéciale, dans nos bons Etats ; et d'y faire fondre toutes Idoles payennes qu'y trouvera. » Ce qui traduisait, dans le langage de l'époque, la cession d'un titre minier sous fiscalité directe avec amodiation, ce qui n'est pas mal tout de même. | La véritable « Californie », qui avait été explorée la même année (1542) par un autre explorateur au service de l'Espagne (João Rodrigues Cabrilho), s'étant bientôt révélée une péninsule aride et sans ressources, le continent simlandais redevint le point de fixation des explorations espagnoles dans les années 1560, après quelques années d'oubli. Un jeune aventurier encore inexpérimenté, [[Federico de Narizana]]<small><sup>[[{{PAGENAME}}#Notes et références|1]]</sup></small>, obtint de Philippe II de constituer une flotte pour la « Constitution, Civilisation &. Exploitation de cette Partie de notre Empire, que l'on nomme Eldorado, et l'Evangélisation des Indigènes payens qui y vivent ; avec Licence et Prescription, pour notre aimé Serviteur, d'en conduire tout l'Or qu'y trouvera, par Flotte spéciale, dans nos bons Etats ; et d'y faire fondre toutes Idoles payennes qu'y trouvera. » Ce qui traduisait, dans le langage de l'époque, la cession d'un titre minier sous fiscalité directe avec amodiation, ce qui n'est pas mal tout de même. | ||
Avec une flotte de 5 galions et 430 hommes, Narizana s'embarqua à Acapulco le 20 septembre 1569 et, grâce aux indications maritimes données dans la chronique d'Orellana, qu'il possédait, réussit l'exploit non seulement de retrouver le continent découvert par son cousin, mais encore de débarquer virtuellement au même endroit, quelques 7 kilomètres plus au Sud, à l'embouchure du [[fleuve Saint-Laurent]]. (Cette précision astronomique montre les progrès effectués par les Portugais et les Espagnols dans la navigation au cours du siècle.) Après avoir repéré quelques habitations indigènes ramassées le long du fleuve, on ne sait trop pourquoi, il se montra fort peu civil puisque le narrateur de l'[[Histoire de Ramur City]] nous dit qu'« arrivés sur nos plages, des boulets de feu ont surgis de leurs bateaux et ont commencés à casser nos maisons et nos temples »<small><sup>[[{{PAGENAME}}#Notes et références|2]]</sup></small>. C'est ainsi que débuta la colonisation espagnole de cette partie du continent qui borde la [[Baie du Grand Sud]] et qui fut baptisée du nom de [[Simérindie]] (espagnol : ''Simerindia''), par jeu de mots sur le nom du continent américain, déjà découvert, et sur le mot de [[Sim]] qui était en réalité l'endonyme par lequel les indigènes se désignaient. | Avec une flotte de 5 galions et 430 hommes, Narizana s'embarqua à Acapulco le 20 septembre 1569 et, grâce aux indications maritimes données dans la chronique d'Orellana, qu'il possédait, réussit l'exploit non seulement de retrouver le continent découvert par son cousin, mais encore de débarquer virtuellement au même endroit, quelques 7 kilomètres plus au Sud, à l'embouchure du [[fleuve Saint-Laurent]]. (Cette précision astronomique montre les progrès effectués par les Portugais et les Espagnols dans la navigation au cours du siècle.) Après avoir repéré quelques habitations indigènes ramassées le long du fleuve, on ne sait trop pourquoi, il se montra fort peu civil puisque le narrateur de l'[[Histoire de Ramur City]] nous dit qu'« arrivés sur nos plages, des boulets de feu ont surgis de leurs bateaux et ont commencés à casser nos maisons et nos temples »<small><sup>[[{{PAGENAME}}#Notes et références|2]]</sup></small>. C'est ainsi que débuta la colonisation espagnole de cette partie du continent qui borde la [[Baie du Grand Sud]] et qui fut baptisée du nom de [[Simérindie]] (en espagnol : ''Simerindia''), par jeu de mots sur le nom du continent américain, déjà découvert, et sur le mot de [[Sim]] qui était en réalité l'endonyme par lequel les indigènes se désignaient. | ||
La colonisation fut extrêmement difficile. Narizana, qui s'était proclamé [[Gouverneur de Simérindie]] en posant le pied sur le Nouveau-Nouveau Monde, ordonna la construction immédiate d'une colonie sur les ruines d'une ville simtèque dévastée par ses hommes, [[Fortuniwa Dès Lacos]], qu'il nomma [[Alianza]] (référence biblique à l'alliance passée entre Dieu et les hommes, la Simérindie étant assimilée à la Terre Promise). Cependant, l'état de guerre perpétuelle avec les tribus simtèques environnantes mit sérieusement en danger la survie de la colonie, dont le nombre d'habitants passa de 410 à 70 lors de la guerre simtéco-espagnole. De surcroît, privé du soutien de ses hommes qui ne supportaient plus son autoritarisme, il fut mis à mort en 1574. La colonie finit cependant par ménager une trève avec les Indiens. | La colonisation fut extrêmement difficile. Narizana, qui s'était proclamé [[Gouverneur de Simérindie]] en posant le pied sur le Nouveau-Nouveau Monde, ordonna la construction immédiate d'une colonie sur les ruines d'une ville simtèque dévastée par ses hommes, [[Fortuniwa Dès Lacos]], qu'il nomma [[Alianza]] (référence biblique à l'alliance passée entre Dieu et les hommes, la Simérindie étant assimilée à la Terre Promise). Cependant, l'état de guerre perpétuelle avec les tribus simtèques environnantes mit sérieusement en danger la survie de la colonie, dont le nombre d'habitants passa de 410 à 70 lors de la guerre simtéco-espagnole. De surcroît, privé du soutien de ses hommes qui ne supportaient plus son autoritarisme, il fut mis à mort en 1574. La colonie finit cependant par ménager une trève avec les Indiens. | ||