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→Les pirates des Coconuts
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Les colonies françaises et néerlandaises attinrent très vite une certaine prospérité (alors que les Anglais se heurtaient encore aux résistances indiennes) et se dotèrent de leurs propres chartes, devenant des municipalités reconnues par leurs propres métropoles. Ils s'intéressèrent surtout aux terres à l'intérieur du continent, espérant trouver de nombreux points d'approvisionnement en bois et en fourrures alors qu'ils défrichaient le littoral pour y planter du tabac. Dans les années 1620 et 1630, les Néerlandais conduisirent plusieurs explorations dans le [[Bassin de Simland]] et dans la région des lacs Oméga, fournissant une cartographie relativement précise de ces territoires mais ne réussissant pas à s'implanter devant l'hostilité des Indiens [[Yatupek]]. | Les colonies françaises et néerlandaises attinrent très vite une certaine prospérité (alors que les Anglais se heurtaient encore aux résistances indiennes) et se dotèrent de leurs propres chartes, devenant des municipalités reconnues par leurs propres métropoles. Ils s'intéressèrent surtout aux terres à l'intérieur du continent, espérant trouver de nombreux points d'approvisionnement en bois et en fourrures alors qu'ils défrichaient le littoral pour y planter du tabac. Dans les années 1620 et 1630, les Néerlandais conduisirent plusieurs explorations dans le [[Bassin de Simland]] et dans la région des lacs Oméga, fournissant une cartographie relativement précise de ces territoires mais ne réussissant pas à s'implanter devant l'hostilité des Indiens [[Yatupek]]. | ||
===Les pirates des Coconuts | ===La grande époque de la piraterie=== | ||
[[Image:Pirate.png|thumb|right|180px]] En dépit, ou plutôt grâce à ces implantations multiples de puissances européennes sur le [[continent simlandais]], le XVII<sup>è</sup> siècle fut l'âge d'or de la piraterie dans le nord de l'[[Océan Pacifique]]. Les [[Espagnols]], qui ramenaient en Europe les tonnes d'or, de sucre et de tabac qu'ils cultivaient ou pillaient aux Indes nord-occidentales, utilisaient à cette fin le système du convoi (la ''flota''), c'est-à-dire qu'un grand nombre de navires marchands ou galions étaient regroupés et flanqués de frégates pour protéger les marchandises de tout assaut. Les pirates suivaient le convoi et attaquaient les retardataires, ce qui arrivait fréquemment étant donné la différence de gabarit des navires. | |||
Les [[îles Coconuts]] ont été le centre souvent mythifié de ces terribles brigands des mers. Après le départ de Drake en 1596, les marins qu'il laissa derrière lui se transformèrent vite de soldats en pirates et attirèrent à eux de nombreux pirates des Caraïbes ou mutins anglais et espagnols. Paradis des forbans et de la prostitution comparable à la non moins célèbre île de la Tortue, les îles Coconuts permirent une telle infestation des mers qu'[[Espagnols]] et [[Anglais]] s'allièrent une première fois en 1613 pour en faire le siège et la détruire, malgré leurs récents différends restés de la prise d'Alianza. Las, bien que la cité pirate mal défendue n'ait opposé qu'une résistance de mauvaise qualité, les pirates revinrent assez tôt aux Coconuts, terrorisant la population des villes côtières du Sud-Est. C'est l'époque de grands noms de la piraterie simlandaise comme [[Red Carter]] ou [[Calico Fred]], voire quelques femmes ([[Morgan E. Mule]], [[Bloody Chuck]]...) Il faudra attendre 1698 pour qu'un corps expéditionnaire espagnol débarque aux Coconuts et rase entièrement la cité pirate, forçant les pirates à s'établir sur des îlots plus discrets le long de la côte simlandaise. | |||
Dans les mers de la côte Ouest, [[Utopia]] fut un autre haut lieu de la piraterie à partir des années 1620, alors que les navires espagnols n'hésitaient pas à faire de longs détours pour échapper aux pirates des [[îles Coconuts]]. La lagune désertée par les troupes castillanes servit de repère aux pilleurs des mers qui développèrent une alliance singulière avec un peuple [[Papaya|papayen]], les [[Akounamatas]], qui firent bon accueil à ces hommes comme eux en marge de la société occidentale. De remarquables cités lacustres ont été laissées par ces populations, où le savoir-faire de charpentiers au service des pirates s'allia à la connaissance des sites littoraux que possédait les autochtones. Les populations de pirates étaient régulièrement grossies d'esclaves marrons, qui fuyaient leurs cruels maîtres espagnols dans les plantations de canne à sucre ou de tabac, et ne trouvaient de salut que dans la flibuste. Ils étaient guidés vers les ports secrets des pirates par les Akounamatas, qui purent opposer aux Espagnols une véritable guérilla. | |||
La piraterie déclina au cours du XVIII<sup>è</sup> siècle, en raison du tonnage plus léger et de l'armement plus solide des galions et de l'alliance défensive des Européens, sans toutefois jamais disparaître totalement. | |||
==1664–1740 : La conquête du continent== | ==1664–1740 : La conquête du continent== |