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« Histoire de Simland » : différence entre les versions

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===L'arrivée inopinée des Anglais===
===L'arrivée inopinée des Anglais===


Les [[Anglais]] eurent rapidement vent de la découverte des [[Espagnol]]s, et la sage Elizabeth I<sup>ère</sup>, passablement agacée de voir ses cousins Habsbourg crâner avec tout leur nouvel or d'[[Amérique]] la soumise, n'aurait pas été jusqu'à laisser aux Ibériques l'occasion de lui couper une fois de plus l'herbe sous le pied, qu'elle avait fort léger par ailleurs. La souveraine manda à son loyal serviteur sir [[Francis Drake]] de bien vouloir faire la nique aux galions espagnols par la bonne vieille méthode consistant à harceler, assiéger, assassiner et dans tous les cas piller. Sir Francis mit donc le cap sur la Baie du Grand Sud et s'établit rapidement dans les [[îles Coconuts]], fit bisquer les Espagnols en interceptant leurs galions durant quelques mois de l'été 1594, mais il n'enleva pas [[Alianza]], qui possédait une solide garnison. Rappelé en [[Amérique]] pour organiser l'attaque de Panama, le corsaire laissa quelques centaines d'hommes sur place avec deux pinasses afin qu'ils harcelassent les fâcheux jusqu'à ce que ces derniers se lassassent, comme de juste.
Les [[Anglais]] eurent rapidement vent de la découverte des [[Espagnol]]s, et la sage [[Liste des personnages historiques de Simland#Élizabeth Ière|Élizabeth I<sup>ère</sup>]], passablement agacée de voir ses cousins Habsbourg crâner avec tout leur nouvel or d'[[Amérique]] la soumise, n'aurait pas été jusqu'à laisser aux Ibériques l'occasion de lui couper une fois de plus l'herbe sous le pied, qu'elle avait fort léger par ailleurs. La souveraine manda à son loyal serviteur {{LienPHisto|nom=sir Francis Drake}} de bien vouloir faire la nique aux galions espagnols par la bonne vieille méthode consistant à harceler, assiéger, assassiner et dans tous les cas piller. Sir Francis mit donc le cap sur la Baie du Grand Sud et s'établit rapidement dans les [[îles Coconuts]], fit bisquer les Espagnols en interceptant leurs galions durant quelques mois de l'été 1594, mais il n'enleva pas [[Alianza]], qui possédait une solide garnison. Rappelé en [[Amérique]] pour organiser l'attaque de Panama, le corsaire laissa quelques centaines d'hommes sur place avec deux pinasses afin qu'ils harcelassent les fâcheux jusqu'à ce que ces derniers se lassassent, comme de juste.


L'archipel des Coconuts se révéla bientôt être une base stratégique de tout premier plan dans la guerre entre Anglais et Espagnols. Elizabeth autorisa la formation d'une Compagnie de la Reine ou ''Queen's Company'', chargée de s'établir sur la côte orientale du Nouveau-Nouveau Monde. C'est cette compagnie qui fonda [[Fangard]] en 1602, lorsque 300 colons embarquèrent sur le ''Jewideo Dotcom'' (en hommage à l'armateur, un Juif). La nouvelle colonie dite ''de la Reine'' ou [[Queens (état)|Queen's Colony]] devint donc la toute première implantation du Royaume d'Angleterre en-dehors du continent européen.
L'archipel des Coconuts se révéla bientôt être une base stratégique de tout premier plan dans la guerre entre Anglais et Espagnols. [[Liste des personnages historiques de Simland#Élizabeth Ière|Élizabeth]] autorisa la formation d'une Compagnie de la Reine ou ''Queen's Company'', chargée de s'établir sur la côte orientale du Nouveau-Nouveau Monde. C'est cette compagnie qui fonda [[Fangard]] en 1602, lorsque 300 colons embarquèrent sur le ''{{LienPHisto|nom=Jewideo Dotcom}}'' (en hommage à l'armateur, un Juif). La nouvelle colonie dite ''de la Reine'' ou [[Queens (état)|Queen's Colony]] devint donc la toute première implantation du Royaume d'Angleterre en-dehors du continent européen.


===Le traité de Londres (1604)===
===Le traité de Londres (1604)===
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Les [[Russe]]s cherchaient depuis longtemps à agrandir leur empire, qui s'était déjà trouvé immensément grandi de l'acquisition définitive de la [[Sibérie]] au XVII<sup>è</sup> siècle. Les explorateurs russes, des cosaques qui cherchaient principalement à acquérir des fourrures (de zibeline, de renard, d'hermine), s'étaient arrêtés au pied de la masse altière et infranchissable des [[Montagnes rocheuses]], à l'instar de [[Simon Dejnev]] qui fonda la forteresse d'[[Anadyr]] en 1652 (à la frontière actuelle entre la [[Russie]] et [[Simland]]). Comme ces montagnes empêchaient tout passage d'[[Asie]] en [[Amérique]], il faut rappeler qu'on ne considérait pas encore [[Simland]] comme un continent, mais comme une île dont on ne connaissait encore que les rivages méridionaux.
Les [[Russe]]s cherchaient depuis longtemps à agrandir leur empire, qui s'était déjà trouvé immensément grandi de l'acquisition définitive de la [[Sibérie]] au XVII<sup>è</sup> siècle. Les explorateurs russes, des cosaques qui cherchaient principalement à acquérir des fourrures (de zibeline, de renard, d'hermine), s'étaient arrêtés au pied de la masse altière et infranchissable des [[Montagnes rocheuses]], à l'instar de [[Simon Dejnev]] qui fonda la forteresse d'[[Anadyr]] en 1652 (à la frontière actuelle entre la [[Russie]] et [[Simland]]). Comme ces montagnes empêchaient tout passage d'[[Asie]] en [[Amérique]], il faut rappeler qu'on ne considérait pas encore [[Simland]] comme un continent, mais comme une île dont on ne connaissait encore que les rivages méridionaux.


Il fallait pourtant dépasser cet indépassable, car Pierre le Grand, tsar moscovite, chérissait tout autant l'idée de faire entrer la Russie dans le cercle des nations européennes capables de cartographier des lieux inconnus, qu'il espérait trouver, peut-être, un passage vers les richesses de [[Simland]], puis de l'[[Amérique du Nord]]. Du point de vue des [[Russe]]s, ce n'était pas le passage du Nord-Ouest qu'on recherchait, mais bien le passage du Nord-Est... C'est ainsi qu'on confia à l'amiral danois [[Vitus Béring]] cette mission périlleuse d'explorer les glaciales mers de Tartarie (qui ne bénéficient pas du climat du sud simlandais et sont assez peu idoines pour une croisière d'agrément), de cartographier la pointe occidentale du pays russe, et de planter le drapeau à l'aigle bicéphale sur toutes les terres vierges du dehors. Utilisant à leurs fins la légende de Ximr'an (ou Cymlan), plus ou moins associé à l'extrémité du monde par les Chinois qui la leur avaient communiquée lors des négociations du traité de Nertchinsk (1689), les [[Russe]]s espéraient fortement trouver ''leur propre Eldorado''.
Il fallait pourtant dépasser cet horizon indépassable, car {{LienPHisto|nom=Pierre le Grand}}, tsar moscovite, chérissait tout autant l'idée de faire entrer la Russie dans le cercle des nations européennes capables de cartographier des lieux inconnus, qu'il espérait trouver, peut-être, un passage vers les richesses de [[Simland]], puis de l'[[Amérique du Nord]]. Du point de vue des [[Russe]]s, ce n'était pas le passage du Nord-Ouest qu'on recherchait, mais bien le passage du Nord-Est... C'est ainsi qu'on confia à l'amiral danois {{LienPHisto|nom=Vitus Béring}} cette mission périlleuse d'explorer les glaciales mers de Tartarie (qui ne bénéficient pas du climat du sud simlandais et sont assez peu idoines pour une croisière d'agrément), de cartographier la pointe occidentale du pays russe, et de planter le drapeau à l'aigle bicéphale sur toutes les terres vierges du dehors. Utilisant à leurs fins la légende de Ximr'an (ou Cymlan), plus ou moins associé à l'extrémité du monde par les Chinois qui la leur avaient communiquée lors des négociations du traité de Nertchinsk (1689), les [[Russe]]s espéraient fortement trouver ''leur propre Eldorado''.


[[Image:Béring découvre Simland.jpg|right|350px|thumb|[[Béring]] pénètre le Nord [[simlandais]] jusqu'en [[Alaska]].]] Sur le Saint-Paul et le Saint-Pierre, Béring embarqua d'Okhotsk en 1740, village portuaire ouvrant sur la mer de Tartarie, et débarqua au Kamtchatka, qu'il ne reconnut cependant pas pour Cymlan. Les conditions climatiques obérant très clairement toute possibilité d'exploration maritime, Béring décida de continuer à pied, depuis la ville de Petropavlovsk-Kamtchatski qu'il venait de fonder, jusqu'à Anadyr-la-lointaine, puis plus loin, plus loin encore... Il n'atteignit pas le bout du monde, mais fut accueilli par une peuplade hospitalière des environs du [[réservoir Tulsk]], les [[Kalioukte]]s. Grâce aux soins reçus, il put passer l'hiver, entouré de ses hommes, au milieu des aimables indigènes, et repartit au printemps 1741 dans son périple américain. Observant, le long de la Brenta, des campements d'Européens, c'est ainsi qu'il fit cette découverte surprenante : l'[[Asie]], [[Continent simlandais|Simland]] et l'[[Amérique]], — tout cela ne faisait qu'un seul continent ! Après avoir été accueilli avec politesse mais prudence par les hommes de la [[principauté d'Oulatar]], il décida cependant de continuer jusqu'à ce qu'il ait découvert une terre qui fît partie de l'Amérique... il continua son voyage jusqu'au [[lac Rétropolis]], où il fut prévenu par les [[Inupiaks]] de ne point continuer plus avant, conseil qu'il ignora. Bien mal lui en prit, car il fut en butte à l'hostilité des indigènes et à la maladie, et mourut une semaine plus tard, — mais en [[Alaska]], qu'il avait découvert ! Le reste de l'expédition emporta la dépouille aux bords du [[réservoir Tulsk]], et alors qu'une poignée d'hommes redescendait vers Anadyr annoncer les résultats de l'expédition, ils construisirent le fort de [[Snèg]].
[[Image:Béring découvre Simland.jpg|right|350px|thumb|{{LienPHisto|nom=Vitus Béring}} pénètre le Nord [[simlandais]] jusqu'en [[Alaska]].]] Sur le Saint-Paul et le Saint-Pierre, Béring embarqua d'Okhotsk en 1740, village portuaire ouvrant sur la mer de Tartarie, et débarqua au Kamtchatka, qu'il ne reconnut cependant pas pour Cymlan. Les conditions climatiques obérant très clairement toute possibilité d'exploration maritime, Béring décida de continuer à pied, depuis la ville de Petropavlovsk-Kamtchatski qu'il venait de fonder, jusqu'à Anadyr-la-lointaine, puis plus loin, plus loin encore... Il n'atteignit pas le bout du monde, mais fut accueilli par une peuplade hospitalière des environs du [[réservoir Tulsk]], les [[Kalioukte]]s. Grâce aux soins reçus, il put passer l'hiver, entouré de ses hommes, au milieu des aimables indigènes, et repartit au printemps 1741 dans son périple américain. Observant, le long de la Brenta, des campements d'Européens, c'est ainsi qu'il fit cette découverte surprenante : l'[[Asie]], [[Continent simlandais|Simland]] et l'[[Amérique]], — tout cela ne faisait qu'un seul continent ! Après avoir été accueilli avec politesse mais prudence par les hommes de la [[principauté d'Oulatar]], il décida cependant de continuer jusqu'à ce qu'il ait découvert une terre qui fît partie de l'Amérique... il continua son voyage jusqu'au [[lac Rétropolis]], où il fut prévenu par les [[Inupiaks]] de ne point continuer plus avant, conseil qu'il ignora. Bien mal lui en prit, car il fut en butte à l'hostilité des indigènes et à la maladie, et mourut une semaine plus tard, — mais en [[Alaska]], qu'il avait découverte ! Le reste de l'expédition emporta la dépouille aux bords du [[réservoir Tulsk]], et alors qu'une poignée d'hommes redescendait vers Anadyr annoncer les résultats de l'expédition, ils construisirent le fort de [[Snèg]].


Ainsi, les [[Russe]]s entraient dans l'histoire comme les découvreurs de l'[[isthme de Béring]], reliant [[Amérique]] et [[Asie]]. Ils s'approprièrent dès lors, nominalement, la possession de toute la partie Nord de [[Simland]], allant jusqu'à l'Alaska, et comprenant aussi (en théorie) les installations des [[Histoire du Continental State|Continentaux]] et de l'[[Empire mayen]]. Cependant, ce n'est qu'en 1786 que le [[Français]] [[La Pérouse]] longera la côte aléoute (du [[Queens]] à la baie de Lituya, dans l'[[Alaska]] actuel), précisant les contours du [[continent simlandais]].
Ainsi, les [[Russe]]s entraient dans l'histoire comme les découvreurs de l'[[isthme de Béring]], reliant [[Amérique]] et [[Asie]]. Ils s'approprièrent dès lors, nominalement, la possession de toute la partie Nord de [[Simland]], allant jusqu'à l'Alaska, et comprenant aussi (en théorie) les installations des [[Histoire du Continental State|Continentaux]] et de l'[[Empire mayen]]. Cependant, ce n'est qu'en 1786 que le [[Français]] [[La Pérouse]] longera la côte aléoute (du [[Queens]] à la baie de Lituya, dans l'[[Alaska]] actuel), précisant les contours du [[continent simlandais]].


===La Guerre continentale (1782–87)===
===La Guerre continentale (1782–87)===
[[Image:Catherine.jpg|left|350px|thumb|« Est-ce un traité de paix dans votre poche, ou bien le plaisir que vous avez à me voir ? »]] La colonisation de l'Alaska ne devait avoir lieu que 40 ans plus tard, sous l'impulsion de l'énergique {{LienPHisto|nom=Catherine II}} de Russie. En 1782, elle charge le navigateur Grégoire Chelikhov, qui établit des liaisons commerciales entre Simland et les îles Kouriles, de fonder une première colonie en Alaska, avec pour objectif non seulement le commerce de fourrures, mais aussi l'encerclement stratégique des colonies du Sud de Simland.


===La naissance des États de Simland===
===La naissance des États de Simland===
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=Histoire réelle de Simland (de 2003 à nos jours)=
=Histoire réelle de Simland (de 2003 à nos jours)=
=Articles connexes=
* [[Liste des personnages historiques de Simland]]




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# <small> [[{{PAGENAME}}#up|↑]] Que d'émotion dans ce texte. Le narrateur semble en perdre jusqu'à sa grammaire.</small>
# <small> [[{{PAGENAME}}#up|↑]] Que d'émotion dans ce texte. Le narrateur semble en perdre jusqu'à sa grammaire.</small>


[[Catégorie:Nation de Simland]]
[[Catégorie:Histoire de Simland]]
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