« Parc National du Liteïtchik » : différence entre les versions

En plein centre du parc, le Mont Liteïtchik. Volcan de type plinien toujours en activité, sa silhouette massive au sommet enneigé offre un paysage unique. Fumant et quelquefois grondant, il ne fait pas oublier sa dangerosité : les spécialistes prévoient en effet une éruption importante aux alentours de 2020, dont la puissance dévasterait la région dans un périmètre de 100 km et aurait d'importantes répercussions au niveau climatique mondial. Des études sont donc constamment menées pour prévenir tout danger et permettre l'évacuation des centaines de milliers de riverains.

Cette ouverture au public implique néanmoins un contrôle très strict, pour préserver sauvages faune et flore du Liteïtchik. Ainsi, seuls 15% du Parc peuvent être visités ; et ces visites se font toujours sous l'œil attentif des Lesniks, équivalents des gardes forestiers. Une réglementation et des contrôles sévères, ainsi que des explications et instructions détaillées à l'entrée des visiteurs, sont là pour endiguer les vices de la civilisation et leurs néfastes conséquences sur l'écosystème unique du Liteïtchik.

Un écosystème unique, abritant plusieurs espèces qui n'existent que dans cette région des Rocheuses. Citons par exemple la tortue naine, la musaraigne à poitrine blanche ou, plus pitorresque, l'ours brun tacheté. Le parc abrite par ailleurs une demi-douzaine d'aigles Spardanoff, symboles de la Mère Thoulak, qui constitue la dernière colonie connue à ce jour de cette trop rare espèce.

Le parc compte environ 1 700 espèces endémiques d’arbres, de plantes et de lichens, auxquelles il faut ajouter 170 espèces introduites. On peut trouver huit espèces différentes de conifères dont le pin tordu (''Pinus contorta'') qui est le plus répandu. Le parc comporte en outre un grand nombre de sapins Douglas, quoiqu'ils fussent rongés par des champigons ces dernières années.

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