« Whamphalie » : différence entre les versions
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[[Fichier:Trabzon Sud-4 nov., 231386158612.png|thumb|right|250px|'''Aéroport du Lac d'Orania''']] | [[Fichier:Trabzon Sud-4 nov., 231386158612.png|thumb|right|250px|'''Aéroport du Lac d'Orania''']] | ||
===Généralités=== | ===Généralités=== | ||
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L'agriculture montagnarde se caractérise principalement par l'élevage. Même si aujourd'hui le secteur agricole ne représente plus que 4.6% de la population active (alors qu'il représentait encore 55% en 1970), l'agriculture reste un domaine important dans l'économie montagnarde. On a en effet de nombreux élevages bovins et ovins dans les montagnes, avec de vastes alpages, alors que plus on descend vers les vallées, et notamment de l' '''Hanovria''', plus on rencontre de l'agriculture vivrière, qui ne peut subsister dans le climat rude des montagnes. Dans le fond des grandes vallées, on trouve des vastes zones de culture, fourragères pour approvisionner les alpages, mais aussi des cultures notamment de maïs destinés à la consommation courante, les produits sont transformés généralement sur place, ou destinés à l'export notamment vers les zones de population voisines. | L'agriculture montagnarde se caractérise principalement par l'élevage. Même si aujourd'hui le secteur agricole ne représente plus que 4.6% de la population active (alors qu'il représentait encore 55% en 1970), l'agriculture reste un domaine important dans l'économie montagnarde. On a en effet de nombreux élevages bovins et ovins dans les montagnes, avec de vastes alpages, alors que plus on descend vers les vallées, et notamment de l' '''Hanovria''', plus on rencontre de l'agriculture vivrière, qui ne peut subsister dans le climat rude des montagnes. Dans le fond des grandes vallées, on trouve des vastes zones de culture, fourragères pour approvisionner les alpages, mais aussi des cultures notamment de maïs destinés à la consommation courante, les produits sont transformés généralement sur place, ou destinés à l'export notamment vers les zones de population voisines. | ||
La '''Whamphalie''' a une agriculture qui s'est bien développée vers la fin des années 1970, mais qui n'a eu de cesse de voir ses effectifs se réduire depuis le début du XX° siècle. Aujourd'hui les machines sont très développées dans les vallées, alors qu'un élevage traditionnel est toujours de mise dans les alpages. Néanmoins l'État est très vigilant sur la qualité de sa production, et notamment a interdit l'usage des OGM, et de nombreux pesticides, privilégiant une agriculture biologique de qualité, la plus respectueuse de la nature. | |||
En ce qui concerne la pêche et la chasse, ces deux secteurs représentent environ 0.6% de la population active, mais sont pratiqués pour le loisir par beaucoup plus de montagnards. La chasse et la pêche sont très réglementés, en effet des quotas restrictifs doivent être observés par tous les professionnels du secteur, de même que par tous les possesseurs d'un permis de chasse ou de pêche. Ces quotas ont été mis en place afin de préserver la biodiversité, tout en laissant le droit aux montagnards de conserver leurs traditions de chasse, de trappe, ou de pêche. Le gibier et le poisson sont grâce au système de quotas, assez abondants, on trouve notamment des cerfs du Meara, réputés pour leur viande, ainsi que d'autres grands cervidés (élans), mais aussi des rapaces (Faucons des Rocheuses, Aigles de Rabeski), des migrateurs : oies bernaches et autres canards viennent l'été aux abords des lacs, et enfin du petit gibier : renards, marmottes, mouflons. A noter que les ''Ours Gris des Rocheuses'' et les ''Loups Noirs'' sont protégées dans l'Etat et il donc est interdit de les chasser. Au niveau de la pêche, on trouve surtout des saumons dans les rivières montagnardes. Ils figurent très souvent aux menus dominicaux des familles montagnardes. | En ce qui concerne la pêche et la chasse, ces deux secteurs représentent environ 0.6% de la population active, mais sont pratiqués pour le loisir par beaucoup plus de montagnards. La chasse et la pêche sont très réglementés, en effet des quotas restrictifs doivent être observés par tous les professionnels du secteur, de même que par tous les possesseurs d'un permis de chasse ou de pêche. Ces quotas ont été mis en place afin de préserver la biodiversité, tout en laissant le droit aux montagnards de conserver leurs traditions de chasse, de trappe, ou de pêche. Le gibier et le poisson sont grâce au système de quotas, assez abondants, on trouve notamment des cerfs du Meara, réputés pour leur viande, ainsi que d'autres grands cervidés (élans), mais aussi des rapaces (Faucons des Rocheuses, Aigles de Rabeski), des migrateurs : oies bernaches et autres canards viennent l'été aux abords des lacs, et enfin du petit gibier : renards, marmottes, mouflons. A noter que les ''Ours Gris des Rocheuses'' et les ''Loups Noirs'' sont protégées dans l'Etat et il donc est interdit de les chasser. Au niveau de la pêche, on trouve surtout des saumons dans les rivières montagnardes. Ils figurent très souvent aux menus dominicaux des familles montagnardes. | ||
===Industrie=== | ===Industrie=== | ||
L'industrie montagnarde embauche 26.7% de la population active. L'industrie n'a jamais été majoritaire dans les Snowy Mountains. L'État n'a commencé à s'industrialiser que tard. Du fait de la faible importance de ses villes et des difficultés de transports, la révolution industrielle n'a pas pénétré dans les Snowy Mountains, contrairement à la '''vallée de l'Hanovria''', qui elle a profité de son accès fluvial pour développer ses industries à [[Talstadt]] ou encore [[Hydrienstein]], les deux villes les plus industrielles de l'État. Raccordées très vite au '''RFS''', ces villes se sont industrialisées dès la fin du XIX°, remplaçant leurs petites entreprises par de grandes firmes industrielles, traitant notamment l'acier et du charbon, importé du nord. Les grandes industries prolifèrent au début du XX° siècle : automobile, transformation, aciéries, c'est l'âge d'or de l'industrie dans la '''vallée de l'Hanovria'''. La crise de 1929 met un brusque coup d'arrêt au développement industriel, des grands projets, notamment de réalisation ferroviaire pour relier [[Talstadt]] aux villes intérieures de l'Etat sont abandonnés. A partir des années 1950, l'industrie commence à se modifier, alors que [[Thurgau]] et le '''Lac d'Orania''' voient de nouvelles industries s'implanter, principalement du textile, de la tannerie et de la papeterie, l'industrie de la '''vallée de l'Hanovria''' mute et commence à s'intéresser à l'aéronautique, avec la construction d'avions, destinés aux différentes plateformes aéroportuaires de l'Etat et même au delà, ou encore avec le développement de firmes agro-alimentaires de transformation de la production agricole de la vallée, alors qu'en 1953 ouvre la première mine d'or dans les montagnes, la découverte de l'or permet un désenclavement rapide des régions concernées, mais très vite, les coûts de production deviendront trop élevés par rapport aux prix de reviens et les mines sont abandonnées dès le milieu des années 1970. A partir de là, le déclin des premières industries : automobile, acier dans la vallée, textile et mines dans les montagnes, entraine une crise économique et industrielle sans précédent dans la région. En quelques années le taux de chômage, alors assez faible (5.5% en 1968) va atteindre le chiffre record de 31.7% de la population active en 1981. | L'industrie montagnarde embauche 26.7% de la population active. L'industrie n'a jamais été majoritaire dans les Snowy Mountains. L'État n'a commencé à s'industrialiser que tard. Du fait de la faible importance de ses villes et des difficultés de transports, la révolution industrielle n'a pas pénétré dans les Snowy Mountains, contrairement à la '''vallée de l'Hanovria''', qui elle a profité de son accès fluvial pour développer ses industries à [[Talstadt]] ou encore [[Hydrienstein]], les deux villes les plus industrielles de l'État. Raccordées très vite au '''RFS''', ces villes se sont industrialisées dès la fin du XIX°, remplaçant leurs petites entreprises par de grandes firmes industrielles, traitant notamment l'acier et du charbon, importé du nord. Les grandes industries prolifèrent au début du XX° siècle : automobile, transformation, aciéries, c'est l'âge d'or de l'industrie dans la '''vallée de l'Hanovria'''. La crise de 1929 met un brusque coup d'arrêt au développement industriel, des grands projets, notamment de réalisation ferroviaire pour relier [[Talstadt]] aux villes intérieures de l'Etat sont abandonnés. A partir des années 1950, l'industrie commence à se modifier, alors que [[Thurgau]] et le '''Lac d'Orania''' voient de nouvelles industries s'implanter, principalement du textile, de la tannerie et de la papeterie, l'industrie de la '''vallée de l'Hanovria''' mute et commence à s'intéresser à l'aéronautique, avec la construction d'avions, destinés aux différentes plateformes aéroportuaires de l'Etat et même au delà, ou encore avec le développement de firmes agro-alimentaires de transformation de la production agricole de la vallée, alors qu'en 1953 ouvre la première mine d'or dans les montagnes, la découverte de l'or permet un désenclavement rapide des régions concernées, mais très vite, les coûts de production deviendront trop élevés par rapport aux prix de reviens et les mines sont abandonnées dès le milieu des années 1970. A partir de là, le déclin des premières industries : automobile, acier dans la vallée, textile et mines dans les montagnes, entraine une crise économique et industrielle sans précédent dans la région. En quelques années le taux de chômage, alors assez faible (5.5% en 1968) va atteindre le chiffre record de 31.7% de la population active en 1981. La '''Whamphalie''' prévoit alors un grand plan de modernisation de l'économie se basant sur des secteurs d'avenir : aéronautique, agro-alimentaire, électronique et secteur tertiaire. Ainsi ouvre en 1982 la SME : Société Montagnarde d'Électrotechnique (aujourd'hui la e-Mountains Technologic) dans la banlieue de [[Thurgau]], ou encore Schmittser, grande société de fabrication d'électroménager à [[Talstadt]]. L'industrie aujourd'hui, a poursuivi ce développement et est aujourd'hui concentrée dans les domaines de l'aéronautique et de l'industrie des nouvelles technologies. L'industrie lourde ne représente plus que 14% du secteur et la construction 21%, l'aéronautique y est pour 19%, les nouvelles technologies 38% et l'agro-alimentaire 5%. | ||
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L'exploitation hydroélectrique a aussi contribué au développement économique grâce au '''barrage du Lac d'Orania''' qui subvenait, et plus encore, aux besoins énergétiques de toute la région. | L'exploitation hydroélectrique a aussi contribué au développement économique grâce au '''barrage du Lac d'Orania''' qui subvenait, et plus encore, aux besoins énergétiques de toute la région. | ||
Le tourisme vert, et les stations de sports d'hiver se sont quant à eux fortement développés, notamment dans la région de [[Logano]] et [[Sankt-Loritz]]. | Le tourisme vert, et les stations de sports d'hiver se sont quant à eux fortement développés, notamment dans la région de [[Logano]] et [[Sankt-Loritz]] et davantage balnéaire au sud du lac, notamment à [[Lozern]], petite station réputée. | ||
===Transports=== | ===Transports=== | ||