« Génésie » : différence entre les versions

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==De la période Gristotiste à la conquête britannique==
==De la période Gristotiste à la conquête britannique==


[[Philippe Grisot]] prend alors les rênes du nouvel état souverain qu'est la [[Génésie (Historique)|Génésie]] et met en place un régime très autoritaire s'appuyant sur l'armée. On comparera souvent Grisot à Napoléon Bonaparte lui-même, car ses pratiques et stratégies étaient semblables. Il se proclame "''Généralissime de Génésie''". Dès son arrivée au pouvoir, il affirme sa volonté de renforcer l'armée génésienne. Cela inquiète bien évidemment les voisins immédiats de la Génésie, qui vont alors adopter des stratégies différentes. Le [[Duché de Nevis|Duc de Nevis]] choisit de s'allier avec lui dès 1812, alors que le gouverneur de Ramur Town lui cède une partie de son territoire (dans l'actuelle [[Basse Génésie]]) en 1814 et que le gouverneur français du [[Maxisland]] (comprenant la partie occidentale des [[Grandes Plaines]]) déclare purement et simplement la guerre à la [[Génésie]] en 1826. En 4 mois à peine, le [[Maxisland]] français est totalement annexé à la Génésie. Pendant ce temps là, la [[Génésie]] participe à la [[Guerre de Nevis]]. Les conquêtes génésiennes aux dépends de ses voisins (Grands Lacs espagnols, Empire Yatupek...) vont continuer encore pendant des années. On désigne ces nombreuses guerres aujourd'hui comme un ensemble nommé "''les guerres de Génésie''".
[[Philippe Grisot]] prend alors les rênes du nouvel état souverain qu'est la [[Génésie (Historique)|Génésie]] et met en place un régime très autoritaire s'appuyant sur l'armée. On comparera souvent Grisot à Napoléon Bonaparte lui-même, car ses pratiques et stratégies étaient semblables. Il se proclame "''Généralissime de Génésie''". Dès son arrivée au pouvoir, il affirme sa volonté de renforcer l'armée génésienne. Cela inquiète bien évidemment les voisins immédiats de la Génésie, qui vont alors adopter des stratégies différentes. Le [[Duché de Nevis|Duc de Nevis]] choisit de s'allier avec lui dès 1812, alors que le gouverneur de Ramur Town lui cède une partie de son territoire (dans l'actuelle [[Basse Génésie]]) en 1814 et que le gouverneur français du [[Maxisland]] (comprenant la partie occidentale des [[Grandes Plaines]]) déclare purement et simplement la guerre à la Génésie en 1826. En 4 mois à peine, le [[Maxisland]] français est totalement annexé à la Génésie. Pendant ce temps là, la Génésie participe à la [[Guerre de Nevis]]. Les conquêtes génésiennes aux dépends de ses voisins (Grands Lacs espagnols, Empire Yatupek...) vont continuer encore pendant des années. On désigne ces nombreuses guerres aujourd'hui comme un ensemble nommé "''les guerres de Génésie''".


En 1818, les [[Yatupek]] se soulèvent contre la déforestation, les raids et la marginalisation dont ils sont les victimes depuis l'arrivée de [[Philippe Grisot|Grisot]] au pouvoir. Grâce à un agent infiltré, les génésiens découvrent Huansalk. A peine un mois après le début de la guerre, cette ville est prise et les [[Yatupek]] sont définitivement écrasés. Huansalk est rasée, et une bourgade chrétienne est fondée à la place : Saint Julien. Le dernier territoire simérindien de la Génésie actuelle n'est plus.
En 1818, les [[Yatupek]] se soulèvent contre la déforestation, les raids et la marginalisation dont ils sont les victimes depuis l'arrivée de [[Philippe Grisot|Grisot]] au pouvoir. Grâce à un agent infiltré, les génésiens découvrent Huansalk. A peine un mois après le début de la guerre, cette ville est prise et les [[Yatupek]] sont définitivement écrasés. Huansalk est rasée, et une bourgade chrétienne est fondée à la place : Saint Julien. Le dernier territoire simérindien de la Génésie actuelle n'est plus.
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Le 6 janvier 1868, les grands lacs espagnols passent sous domination britannique. Dès 1870, les britanniques commencent à faire des escarmouchent dans l'est de la Génésie. Le 14 mars 1774, l'empire britannique déclare la guerre à la Génésie. Celle-ci capitule officiellement le 16 mars 1776 avec la chute de [[Saurennes]]. Les anglais mettent en place le [[Protectorat de Midland]]. Cependant, une ville résistera à l'envahisseur jusqu'en 1888 : Villejuin ([[Malde]]).
Le 6 janvier 1868, les grands lacs espagnols passent sous domination britannique. Dès 1870, les britanniques commencent à faire des escarmouchent dans l'est de la Génésie. Le 14 mars 1774, l'empire britannique déclare la guerre à la Génésie. Celle-ci capitule officiellement le 16 mars 1776 avec la chute de [[Saurennes]]. Les anglais mettent en place le [[Protectorat de Midland]]. Cependant, une ville résistera à l'envahisseur jusqu'en 1888 : Villejuin ([[Malde]]).


==La Génésie après la régionalisation==
==Le Protectorat de Midland et la seconde guerre mondiale==


Bien que la fusion des deux états formant la Génésie soit récente, il y a tout de même des événements notables arrivés ces dernières années.
{{Article détaillé|article détaillé=Protectorat de Midland}}
[[Image:Carte Protectorat de Midland.png|thumb|300px|right|''Carte du Protectorat de Midland'']]
Le Protectorat britannique de Midland était soumis à un régime autoritaire, dépendant directement du Roi ou de la Reine de Grande Bretagne. A l'issue d'une rebellion en 1904, le régime change, mais seulement en facade. Son autonomie augmente, et les communautés francophones et hispaniques sont légèrement impliquées. Durant la période lusieurs territoires sont alors arrachés au Protectorat : le Haut-Avalon (''aujourd'hui [[Haute-Génésie]]'') est rattaché au gouvernorat de Layton (''qui deviendra plus tard les [[Grandes Plaines]]'') en 1888, et les provinces de Kingsland et de Safranie, alors sous l'égide de Midland, est rattaché à la colonie de [[Ramur Town]], qui formera plus tard le [[Grand Sud]], en 1904. La gestion britannique du Protectorat s'avèrera catastrophique, et les famines dans les communautés francophones et hispanophones, défavorisées par le régime, pousseront ces communautés à émigrer ves les colonies voisines de Layton, et du Grand Sud, mais également vers le [[Maxisland]].
 
En 1914, de nombreux soldats sont envoyés au front en Europe pour participer à ce qu'on appellera plus tard La 1ère Guerre Mondiale. Peu nombreux sont ceux qui reviendront. En 1917, comme partout dans le monde, un climat de contestation apparaît. Le peuple désire se détacher de la couronne britannique et mettre fin à la toute puissance de la minorité bourgeoise anglophone. De plus, le Queens devient indépendant en juin 1917 à l'issue d'une courte mais sanglante guerre civile. Le peuple du Protectorat espère devenir indépendant dans la foulée et se soulève. Les émeutes seront moins puissantes qu'en 1904 et seront réprimées dans le sang. A l'issue de la seconde guerre mondiale, les minorités hispanophones et francophones commencent à émigrer, respectivement vers Papaya et le Maxisland, tandis qu'une nouvelle vague d'arrivants britanniques commence à s'installer dans le Protectorat, qui a alors, paradoxalement, une bonne réputation dans les îles britanniques. A la fin des années 1920, les anglophones commencent à devenir majoritaires dans certains comtés.
 
Le Protectorat de Midland souffre relativement peu de la crise de 1929. Les comtés majoritairement hispanophones sont alors les plus touchés. Cependant, alors que le fascisme commence à monter dans la jeune Méridionie, l'armée midlandienne est équipée de façon archaïque. De plus, les britanniques diminuant les aides financières au protectorat, celui-ci est contraint de réduire les effectifs de son armée et de stopper ses recherches militaires. Dès le milieu de l'année 1937, le Protectorat de Midland commence à se préparer tant bien que mal à une invasion méridionale potentielle. Le 28 Novembre 1937, le Gouverneur Maximilian Greghan décide de fermer les frontières du Protectorat et déclare l'état d'urgence. Le 27 octobre 1938, les armées méridionales s'abattent sur le Protectorat de Midland, sans même la formalité d'une déclaration de guerre.
 
Le Protectorat est, sans surprise, écrasé en moins d'un mois. L'occupation méridioniale durera jusqu'en 1946, même si les japonais obtiennent l'occupation de certaines provinces en 1942. La Génésie sera lentement libérée, dans une période s'étalant du 10 novembre 1944, date à laquelle les soldats alliés arrivent par le nord dans la vallée de l'[[Avalon]], au 23 septembre 1945, jour de la libération de la dernière bourgade occupée, Le Troncal, dans le [[District de Méridionie]].
 
==De l'indépendance à la scission==
 
[[Image:Fijevas 1956.jpg|thumb|right|300px|''Fijevas, le 1er juin 1956'']]
La sortie de guerre est difficile au Protectorat de Midland, dont la population souhaite, plus que jamais, l'indépendance. Le retour au régime autoritaire, après l'espoir de la libération, mènera le protectorat à sa perte. En mai 1955, alors que la situation semble gérée par les autorités au pouvoir, des heurts éclatent dans toutes les grandes agglomérations du protectorat. Ces manifestations, qui vont devenir peu à peu des émeutes, se multiplient dans le courant de l'année 1955.
 
Le 30 janvier 1956, un groupe de 230 d'intellectuels venus de tout le protectorat et issus de toutes les communautés linguistiques (Yatupek et germanophones inclus) se regroupent à Genesis ([[Génésie Centrale]]), la capitale du protectorat, et se déclarent "''Assemblée Parlementaire de la République Indépendante et Souveraine de Génésie''". Parmis eux, un tiers des membres des assemblées du Protectorat. C'est le fameux "premier parlement". Très vite, des menaces d'arrestation et de peine capitale sont proférées par l'éxécutif du protectorat lui-même sur l'intégralité des membres de ce premier parlement, qui s'exile le 13 février à [[Fijevas]], en [[Hanovrie]], à une centaine de kilomètres à l'est.
 
{{Article détaillé|article détaillé=Évènements de Fijevas}}
 
Alors que l’armée Britannique vient pour réprimer cette initiative et prévoit de marcher sur Fijevas. La population, dans un formidable élan de solidarité, décide de fortifier la ville comme elle le peut, et installe des barricades dans les rues. L’armée britannique assiège la ville du 17 février au 1er juin, date à laquelle Fijevas, entièrement détruite, tombe. Les députés ayant survécu, au nombre de 53, sont alors arrêtés et fusillés.
 
Dès le 4 juin, malgré la censure, la rumeur du "coup de Fijevas" arrive dans la plupart des grandes villes de Génésie, où la grève générale commence. Les émeutes se généraliseront alors, jusqu'aux plus petits villages. Le 28 septembre 1956, la dernière commune administrée par les britanniques tombe. Le 8 Octobre, la déclaration d'indépendance est signée par les représentants de la révolte, mais également le président américain Dwight Einsenhower, le président soviétique Nikita Khrouchtchev, et, sous la pression internationale, Anthony Eden, le premier ministre de Grande-Bretagne.
 
La République de Génésie développe alors une démocratie, avec un régime présidentiel fédéral. Certaines provinces sont renommées, le pays est reconstruit. Le mandat des présidents dure alors 4 ans et est limité à deux. En 1991, le pays entre dans l'union des nations simlandaises, et adhère à la République Fédérale le 26 décembre 2003.
 
Des tensions apparaissent alors entre est et ouest sur la nouvelle constitution de l'état. Tensions qui aboutiront le 15 août 2004 à la scission de la Génésie en deux, formant ainsi à l'ouest la [[Columbia]] et le [[Bassin de Simland]] à l'est. Les tensions s'apaiseront progressivement, et la Génésie est réunifiée en novembre 2011 à l'issue de la Régionalisation, qui voit le nombre d'états passer de 16 à 9.
 
==La Génésie après la réunification==
 
Bien cette réunification de la Génésie soit récente, il y a tout de même des événements notables arrivés ces dernières années.


La [[Guerre de Génésie]] est le premier de ces événements. Aussi connue sous le nom de "''Guerre Civile Simlandaise''", il s'agit en fait d'une intervention avec pour but l'invasion de la Génésie par les troupes [[Papaya|Papaïottes]], [[Hudson (état)|Hudsoniennes]], [[Simland Méridional|Méridionales]], [[Queens (état)|Queensiennes]] et [[Grandes Plaines|Grand-Plainiennes]], qui a duré 4 jours et s'est achevée par une paix blanche.
La [[Guerre de Génésie]] est le premier de ces événements. Aussi connue sous le nom de "''Guerre Civile Simlandaise''", il s'agit en fait d'une intervention avec pour but l'invasion de la Génésie par les troupes [[Papaya|Papaïottes]], [[Hudson (état)|Hudsoniennes]], [[Simland Méridional|Méridionales]], [[Queens (état)|Queensiennes]] et [[Grandes Plaines|Grand-Plainiennes]], qui a duré 4 jours et s'est achevée par une paix blanche.
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