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« Emeutes de Campton » : différence entre les versions

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En 1988, une manifestation réunissant près de 40.000 personnes en majorité des afro-simlandais dénonce le racisme et la stigmatisation ainsi que la guerre des gangs. La police intervient et utilise des moyens très radicaux pour venir à bout des manifestants. En 1989, une autre manifestation d'afro-simlandais et de latino réclame l'abolition des arrêtes municipaux à caractère raciste et des droits civiques à l'image de ce qui s'est passé aux USA dans les années 60. Une première manifestation va tourner au drame car elle sera réprimandée par des groupes néo-nazis de blancs. La deuxième plus pacifique se fera réprimandée par la violence policière.
En 1988, une manifestation réunissant près de 40.000 personnes en majorité des afro-simlandais dénonce le racisme et la stigmatisation ainsi que la guerre des gangs. La police intervient et utilise des moyens très radicaux pour venir à bout des manifestants. En 1989, une autre manifestation d'afro-simlandais et de latino réclame l'abolition des arrêtes municipaux à caractère raciste et des droits civiques à l'image de ce qui s'est passé aux USA dans les années 60. Une première manifestation va tourner au drame car elle sera réprimandée par des groupes néo-nazis de blancs. La deuxième plus pacifique se fera réprimandée par la violence policière.
[[fichier:Gty la riots strip mall fire ss thg 120423 ssh.jpg|thumb|right|Début des émeutes en 1992]]


En 1990, les manifestations prennent de l'ampleur avec les élections municipales qui élisent Fabrice Barbont à la tête de la Ville qui promet la création de droits civiques pour la population afro-simlandaise et latino-papaïotte. En 1991, une autre manifestation voit le jour réunissant près de 200.000 personnes. Là aussi la réprimande est de mise, les manifestants vont se faire connaître avec la célèbre phrase " I can't breathe"(je ne peux pas respirer) pour dénoncer l'ambiance qui règne dans la ville.
En 1990, les manifestations prennent de l'ampleur avec les élections municipales qui élisent Fabrice Barbont à la tête de la Ville qui promet la création de droits civiques pour la population afro-simlandaise et latino-papaïotte. En 1991, une autre manifestation voit le jour réunissant près de 200.000 personnes. Là aussi la réprimande est de mise, les manifestants vont se faire connaître avec la célèbre phrase " I can't breathe"(je ne peux pas respirer) pour dénoncer l'ambiance qui règne dans la ville.
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La situation s'apaisera en 1993 malgré quelques actes isolés. le 23 novembre 1993, 100.000 personnes se réunissent devant la mairie pour réclamer le départ du maire qu'ils jugent incapable de résoudre la guerre des gangs et le problème des ghettos. Une proposition de droits civiques est refusée au Conseil Municipal par la droite qui estime ce texte encore plus communautaire qu'auparavant. la gauche au pouvoir est obligée de revoir sa copie. Barbont fera plusieurs visites dans les ghettos sans jamais être accepter par la population.
La situation s'apaisera en 1993 malgré quelques actes isolés. le 23 novembre 1993, 100.000 personnes se réunissent devant la mairie pour réclamer le départ du maire qu'ils jugent incapable de résoudre la guerre des gangs et le problème des ghettos. Une proposition de droits civiques est refusée au Conseil Municipal par la droite qui estime ce texte encore plus communautaire qu'auparavant. la gauche au pouvoir est obligée de revoir sa copie. Barbont fera plusieurs visites dans les ghettos sans jamais être accepter par la population.


[[fichier:Los-angeles-police-officer-9e09-diaporama.jpg|thumb|right|Arrestation violente après les émeutes de 1994]].


En 1994, le 24 juin, les [[Crips]] et les [[Bloods]] provoquent des émeutes pour semer le désordre dans le quartier de [[South Campton]], la police intervient mais a du mal à endiguer le phénomène qui se propage une fois de plus à tous les ghettos. En centre-ville, les manifestations réclamant le départ de Barbont se font de plus en plus importantes, le maire appelle une fois de plus l'Armée du Queens à la rescousse.  
En 1994, le 24 juin, les [[Crips]] et les [[Bloods]] provoquent des émeutes pour semer le désordre dans le quartier de [[South Campton]], la police intervient mais a du mal à endiguer le phénomène qui se propage une fois de plus à tous les ghettos. En centre-ville, les manifestations réclamant le départ de Barbont se font de plus en plus importantes, le maire appelle une fois de plus l'Armée du Queens à la rescousse.  
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La vague d'émeute s'arrêtera là et plusieurs membres de gangs seront arrêtés. Plusieurs ghettos vont connaître des changements urbanistiques profonds et la population ne sera plus victime d'actes jugés racistes ou stigmatisant.
La vague d'émeute s'arrêtera là et plusieurs membres de gangs seront arrêtés. Plusieurs ghettos vont connaître des changements urbanistiques profonds et la population ne sera plus victime d'actes jugés racistes ou stigmatisant.
[[Fichier:3039705-inline-i-1-in-defense-of-i-cant-breathe-in-comic-sans.jpg|thumb|right| Slogan de l'association pour les droits civiques.]]


Mais les conséquences négatives seront également nombreuses puisque la population blanche évitera à tout prix ces quartiers jugés dangereux, certains groupes racistes prônant la suprématie blanche seront crées. Il reste beaucoup de tensions sociales et ethniques malgré les efforts de la municipalité et les ghettos sont toujours victimes d'actes racistes, du chômage et de l'insécurité qui y règne.
Mais les conséquences négatives seront également nombreuses puisque la population blanche évitera à tout prix ces quartiers jugés dangereux, certains groupes racistes prônant la suprématie blanche seront crées. Il reste beaucoup de tensions sociales et ethniques malgré les efforts de la municipalité et les ghettos sont toujours victimes d'actes racistes, du chômage et de l'insécurité qui y règne.
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