« Lac d'Oranie » : différence entre les versions
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La Lac d'Orania est un lac de barrage purement artificiel crée par l'Homme entre 2003 et 2006 pour subvenir aux besoins en eau des villes aux alentours. Le barrage du Meander fut construit dans cette optique là. Il a noyé toute la vallée du Meander obligeant des villages entiers à se déplacer. En 2014, de nouveaux barrages et de nouveaux canaux ont vu le jour permettant l'agrandissement du lac notamment pour le trafic fluvial de marchandise et suite à une volonté de la [[Whamphalie]] de se rapprocher des côteset de profiter du trafic de marchandise du Pacifique. | La Lac d'Orania est un lac de barrage purement artificiel crée par l'Homme entre 2003 et 2006 pour subvenir aux besoins en eau des villes aux alentours. Le barrage du Meander fut construit dans cette optique là. Il a noyé toute la vallée du Meander obligeant des villages entiers à se déplacer. En 2014, de nouveaux barrages et de nouveaux canaux ont vu le jour permettant l'agrandissement du lac notamment pour le trafic fluvial de marchandise et suite à une volonté de la [[Whamphalie]] de se rapprocher des côteset de profiter du trafic de marchandise du Pacifique. | ||
[[Fichier:Lac d'orania.JPG|thumb|right|''Lac d'Orania vue du Sud''.]] | |||
===Barrage du Meander=== | ===Barrage du Meander=== | ||
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Construit d’avril 2003 à novembre 2006, le barrage est un massif zoné en « terre » haut de 123 m, large de 125 m en pieds, de 600 m en crête, long de 650 m à la base dans le sens du lit, d’un volume total de 14 millions de mètres cubes dont deux millions pour le noyau étanche ; pour l’adapter à une irrégularité morphologique et structurale du versant gauche – courbe d’ancien méandre encaissé –, sa crête est concave vers l’amont. Le massif est constitué de grave sableuse prélevée en aval dans la plaine alluviale d’Espinasses ; ses talus à pentes d’environ 20° à l’amont et 25° à l’aval sont protégés par une couche superficielle d’enrochements épaisse d’environ 1 m ; le noyau étanche est constitué d’argile provenant d’une carrière ouverte à cet effet en amont, de la retenue, préalablement épurées ; il comporte sur chaque face un écran filtre anticontaminant et sur la face aval, un écran drainant prolongé jusqu’au pied aval ; le rideau parafouille injecté d'argile colloïdale selon le procédé des tubes à manchette, prolonge le noyau jusqu’au substratum à 105 m de profondeur. | Construit d’avril 2003 à novembre 2006, le barrage est un massif zoné en « terre » haut de 123 m, large de 125 m en pieds, de 600 m en crête, long de 650 m à la base dans le sens du lit, d’un volume total de 14 millions de mètres cubes dont deux millions pour le noyau étanche ; pour l’adapter à une irrégularité morphologique et structurale du versant gauche – courbe d’ancien méandre encaissé –, sa crête est concave vers l’amont. Le massif est constitué de grave sableuse prélevée en aval dans la plaine alluviale d’Espinasses ; ses talus à pentes d’environ 20° à l’amont et 25° à l’aval sont protégés par une couche superficielle d’enrochements épaisse d’environ 1 m ; le noyau étanche est constitué d’argile provenant d’une carrière ouverte à cet effet en amont, de la retenue, préalablement épurées ; il comporte sur chaque face un écran filtre anticontaminant et sur la face aval, un écran drainant prolongé jusqu’au pied aval ; le rideau parafouille injecté d'argile colloïdale selon le procédé des tubes à manchette, prolonge le noyau jusqu’au substratum à 105 m de profondeur. | ||
[[Fichier:517682Belzane2jan571462260665.png|thumb|right|''Barrage du Meander''.]] | |||
Au rythme de 50 t d’argile du noyau et de 20 000 m3 de grave du massif par jour, le chantier occupait environ trois mille spécialistes (pour l’essentiel, conducteurs d’engins – dragues, pelles, bouteurs, chargeurs, dumpers, compacteurs, niveleuses…) de deux heures du matin à dix heures du soir (l’arrêt de quatre heures étant nécessaire à l’entretien des engins). | Au rythme de 50 t d’argile du noyau et de 20 000 m3 de grave du massif par jour, le chantier occupait environ trois mille spécialistes (pour l’essentiel, conducteurs d’engins – dragues, pelles, bouteurs, chargeurs, dumpers, compacteurs, niveleuses…) de deux heures du matin à dix heures du soir (l’arrêt de quatre heures étant nécessaire à l’entretien des engins). |