« Bruimeville » : différence entre les versions
→La période britanniques
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Privée du commerce maritime qui faisait sa richesse, Huilebourg connait une sombre période : l'agriculture étant peu développée et les importations interdites, 4 famines ont lieu au cours des années 1820 et les maladies se multiplient après que l'hospice religieux de la ville ait été démoli. Plusieurs révoltes ont lieu dont celle des pêcheurs en 1828, réprimée dans le sang, ces derniers se battant contre un projet de taxe sur le poisson de la baie. | Privée du commerce maritime qui faisait sa richesse, Huilebourg connait une sombre période : l'agriculture étant peu développée et les importations interdites, 4 famines ont lieu au cours des années 1820 et les maladies se multiplient après que l'hospice religieux de la ville ait été démoli. Plusieurs révoltes ont lieu dont celle des pêcheurs en 1828, réprimée dans le sang, ces derniers se battant contre un projet de taxe sur le poisson de la baie. | ||
=== La période | === La période britannique === | ||
Alors que | Alors que Huilebourg se trouve dans un état catastrophique de pauvreté et d'oppression, les troupes anglaises commencent vite à reconquérir le territoire de la toute jeune Génesie et Bruimeville est une de leurs premières victoires. La ville passe sous le contrôle du général Nacksview le 19 juin 1841 et Dagrennes est pendu en place publique sous les huées des badauds le même jour. Huilebourg est alors un îlot britannique dans le territoire espagnol des grands lacs. La ville est renommée Bruimeville en hommage au colonel de Bruime qui a contribué à l'intérêt la ville du joug griotiste. | ||
S'ouvre alors une période de soumission mais aussi de relative liberté | S'ouvre alors une période de soumission mais aussi de relative liberté pour Bruimeville qui jouit sous le protectorat du pouvoir d'élire un maire. Au début du prectorat, les maires de Bruimeville ont peu de pouvoir mais à partir des années 1880, début du protectorat de Midland, ils acquièrent une certaine responsabilité. [[Jean Lepieu]] en est un des plus célèbres : il fait construire le le grand hospice de la ville en 1873 et d'autres bâtiments publiques. | ||
En parallèle, la ville se développe rapidement : sa population passe de 10 000 à | En parallèle, la ville se développe rapidement : sa population passe de 10 000 à 35 000 habitants entre 1850 et 1900. Bruimeville redevient un point central du commerce sur le [[Grand Lac Salé]] et un important centre industriel et commercial. Ainsi, la ville s'enrichit à grande vitesse et se modernise : les maisons de bois sont vites remplacés par des immeubles plus ou moins hausmaniens dans le centre ville et l'eau et l'électricité sont rapidement installés. | ||
Cependant, la domination britannique devient vite un poids pour la ville : la bourgeoisie se révolte en 1904, suivant un mouvement général de rébellion en Genesie pour réclamer une baisse des taxes et plus de liberté. Le maire de la ville, Philippe Leboy est limogé la semaine suivante pour son absence de réaction face au désordre ambiant. | |||
=== Le temps des révoltes et des guerres === | |||
Deux nombreux hommes, souvent jeunes habitant à Bruimeville sont mobilisés par les Britanniques sur le front européen. 3 000 en décèdent ce qui accroît la grogne ambiante d'autant plus qu‘une partie des manufactures de la ville est requise pour fabriquer des armements. | |||
Cependant, malgré les tensions, Bruimeville reste une ville prospère : dans les années 1920, la population atteint les 50 000 habitant, ces derniers étant parmi les plus riches de la région grace aux retombées des taxes sur le commerce maritime, de l'industrie et des affaires qui se développent. | |||
La ville souffre cependant de la crise de 1929 dont les retombées sont importantes pour les secteurs de la finance notamment. La bourgeoisie en est la première victime : le nombre de chômeurs est multiplié par cinq et atteint les 12 000 au plus fort de la crise. |