« Providence » : différence entre les versions
→Histoire
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=== De la possession anglaise à Simland === | === De la possession anglaise à Simland === | ||
Les premiers écrits sur Providence remontent au début du XIXè siècle et sont toujours disponibles librement au public dans la salle des archives de l'Hôtel de Ville. Ils relatent l'essor de cet ancien comptoir commercial anglais qui servait de zone de transit entre les terres fertiles des actuelles Grandes Plaines et du Queens pour acheminer le blé en grande quantité vers les colonies nord-américaines britanniques, notamment l'Alaska et le Canada, qui connaissaient un climat plus aride, empêchant ainsi toute culture. | |||
Ce n'est qu'au milieu du XIXè siècle que la ville s'industrialisa notamment avec l'arrivée de nombreuses filatures et la modernisation de son port : les exportations se diversifièrent alors (blé, tissu, coton, artisanat, porcelaine, produits de la mer, bois). On comptait alors Providence parmi les villes les plus riches des colonies britanniques. La population a su profiter pleinement de ce développement économique | |||
avec l'arrivée de nombreux commerçants et bourgeois qui ont favorisé l'installation de théâtres, musées, maisons de légèreté en tout genre. | |||
Avec le départ des anglais au début du XXè siècle, les manufactures fermèrent les unes après les autres et annoncèrent le déclin de l'industrie à Providence. Puis la crise de 1929 affecta durement la population, et enfin le centre-ville de Providence fut détruit par les inondations causé par un ouragan en 1921. La déclin se poursuivit avec l'expansion économique d'autres colonies plus à l'est et des balbutiements de l'activité économique de [[Simland]]. De 1950 à 1980, Providence avait la réputation d'un haut-lieu du crime organisé : e parrain de la mafia Raymond Patriarca y contrôlait un puissant cartel. | |||
La ville reprend des couleurs à partir des années 1970 : de 1975 à 1982, un fond de développement américain débloqua 606 millions de $ pour réhabiliter les quartiers, et la démographie pour la première fois cessa de baisser. Dans les années 1990, le maire Vincent Cianci mit en valeur le passé culturel de la ville et milita pour obtenir de nouveaux investissements : il put ainsi mener à bien la restauration des quartiers historiques de la ville; c'est également l'instigateur principal du rattachement de Providence à [[Simland]], obtenu en 1990. John Ross Ewing, riche industriel local, pris la mairie en 1992; on lui doit notamment le casino Windsor, actuel plus haut édifice de Providence (110 mètres), l'essor d'une industrie bancaire et le développement du tourisme balnéaire. | |||
C'est en 2011, et l'annexion officielle de la ville dans l'Etat des Grandes Plaines que s'est tournée une page : Ginna McConnor est élue première femme maire de Providence; elle participera à la réalisation d'une voie ferrée entre la ville et le reste des [[Grandes Plaines]] et de l'Alaska et au développement de l'aéroport. | |||
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