« Histoire de Simland » : différence entre les versions
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==Période précoloniale== | ==Période précoloniale== | ||
== | La période précoloniale — on dit parfois ''préorellienne'' — n'a pas d'origine définie, et la question de savoir quand l'être humain a pour la première fois foulé le sol simlandais est encore vivement débattue entre les spécialistes. La théorie ancienne, dite théorie de la chronologie brève, affirmait que les populations humaines n'avaient pu atteindre la Sibérie que tardivement et plaçaient donc la date des premiers peuplements simérindiens vers 17.000 av. J.-C., datation avant laquelle on ne retrouve plus d'objets témoignant d'une population humaine. Cependant, des études génétiques récentes ont mis en avant la parenté des premiers Simlandais avec des peuples asiatiques bien plus anciens, plaçant vers 50.000 av. J.-C. la date de franchissement des Montagnes rocheuses. Une fois les plaines fertiles du centre de Simland atteintes, les Simérindiens conquirent très vite tout l'espace simlandais, jusqu'à ce que certains groupes continuassent leur progression le long du littoral alaskan vers l'Amérique. | ||
===L'Empire simtèque : une culture florissante=== | |||
===Les Mayens : de grands guerriers=== | |||
===Géographie des peuples simérindiens=== | |||
==1542–1602 : L'âge des premières explorations== | |||
Lorsqu'il atteint les Antilles en 1492, [[Christophe Colomb]] est persuadé d'atteindre les Indes, ignorant les contours du continent nord-américain sur lequel il se trouve. Si sa présomption comprend une erreur de continent, elle s'avérera proche des faits puisqu'une [[Sous-continent simlandais|bande de terre]] relie bien l'Asie aux Amériques. | Lorsqu'il atteint les Antilles en 1492, [[Christophe Colomb]] est persuadé d'atteindre les Indes, ignorant les contours du continent nord-américain sur lequel il se trouve. Si sa présomption comprend une erreur de continent, elle s'avérera proche des faits puisqu'une [[Sous-continent simlandais|bande de terre]] relie bien l'Asie aux Amériques. | ||
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===Les débuts de la colonisation espagnole=== | ===Les débuts de la colonisation espagnole=== | ||
La véritable « Californie », qui avait été explorée la même année (1542) par un autre explorateur au service de l'Espagne (João Rodrigues Cabrilho), s'étant bientôt révélée une péninsule aride et sans ressources, le continent simlandais redevint le point de fixation des | La véritable « Californie », qui avait été explorée la même année (1542) par un autre explorateur au service de l'Espagne (João Rodrigues Cabrilho), s'étant bientôt révélée n'être qu'une une péninsule aride et sans ressources, le continent simlandais redevint le point de fixation des Espagnols dans les années 1560, après quelques années d'oubli. Un jeune aventurier encore inexpérimenté, [[Federico de Narizana]]<small><sup>[[{{PAGENAME}}#Notes et références|1]]</sup></small>, fut mandaté par le roi Philippe II afin de constituer une flotte pour la « Constitution, Civilisation &. Exploitation de cette Partie de notre Empire, que l'on nomme Eldorado, et l'Evangélisation des Indigènes payens qui y vivent ; avec Licence et Prescription, pour notre aimé Serviteur, d'en conduire tout l'Or qu'y trouvera, par Flotte spéciale, dans nos bons Etats ; et d'y faire fondre toutes Idoles payennes qu'y trouvera. » | ||
Avec une flotte de 5 galions et 430 hommes, Narizana s'embarqua à Acapulco le 20 septembre 1569 et, grâce aux indications maritimes | Avec une flotte de 5 galions et 430 hommes, Narizana s'embarqua à Acapulco le 20 septembre 1569 et, grâce aux indications maritimes trouvées dans la chronique d'Orellana, qu'il possédait, réussit l'exploit non seulement de retrouver le continent découvert par son cousin, mais encore de débarquer quasiment au même endroit : quelques 7 kilomètres plus au Sud, à l'embouchure du [[fleuve Saint-Laurent]]. (Cette précision astronomique montre les progrès effectués au cours du siècle par les Portugais et les Espagnols dans la science maritime.) Après avoir repéré quelques habitations indigènes ramassées le long du fleuve, on ne sait trop pourquoi, il se montra fort peu civil puisque le narrateur de l'[[Histoire de Ramur City]] nous dit qu'« arrivés sur nos plages, des boulets de feu ont surgis de leurs bateaux et ont commencés à casser nos maisons et nos temples »<small><sup>[[{{PAGENAME}}#Notes et références|2]]</sup></small>. C'est ainsi que débuta la colonisation espagnole de cette partie du continent qui borde la [[Baie du Grand Sud]] et qui fut baptisée du nom de [[Simérindie]] (en espagnol : ''Simerindia''), par jeu de mots sur le nom du continent américain, déjà découvert, et sur le mot de [[Sim]] qui était en réalité l'endonyme par lequel les indigènes se désignaient. | ||
La colonisation fut extrêmement difficile. Narizana, qui s'était proclamé [[Gouverneur de Simérindie]] en posant le pied sur le Nouveau-Nouveau Monde, ordonna la construction immédiate d'une colonie sur les ruines d'une ville simtèque dévastée par ses hommes, [[Fortuniwa Dès Lacos]], qu'il nomma [[Alianza]] (référence biblique à l'alliance passée entre Dieu et les hommes, la Simérindie étant assimilée à la Terre Promise). Cependant, l'état de guerre | La colonisation fut extrêmement difficile. Narizana, qui s'était proclamé [[Gouverneur de Simérindie]] en posant le pied sur le Nouveau-Nouveau Monde, ordonna la construction immédiate d'une colonie sur les ruines d'une ville simtèque dévastée par ses hommes, [[Fortuniwa Dès Lacos]], qu'il nomma [[Alianza]] (référence biblique à l'alliance passée entre Dieu et les hommes, la Simérindie étant assimilée à la Terre Promise). Cependant, l'état de guerre perpétuel avec le puissant [[Empire simtèque]] mit sérieusement en danger la survie de la colonie, dont le nombre d'habitants passa de 410 à 70. De surcroît, privé du soutien de ses hommes qui ne supportaient plus son autoritarisme, Narizana fut mis à mort en 1574. La colonie finit par ménager une trêve avec les Indiens, qui sembler assurer une coexistence pacifique. | ||
===Les Européens à la recherche de l'Eldorado=== | ===Les Européens à la recherche de l'Eldorado=== | ||
Philippe II, inquiet de ne pas voir arriver l'or promis par Narizana, réagit avec lucidité en ordonnant l'envoi d'un corps expéditionnaire de 1000 hommes avec mission de reprendre les choses en main et de mettre cette dernière, d'ailleurs, sur l'or d'[[Eldorado]]. Antonio Talón, chef de cette troupe mercenaire, débarqua en 1577 et prit le commandement de la colonie d'[[Alianza]]. 1577 est marquée par la destruction totale et étonnamment rapide de l'[[Empire simtèque]], qu'il orchestra avec 300 hommes, permit aux Espagnols de récupérer un butin impressionnant. Les côtes de la [[péninsule comoréenne]] et des Apach reçurent à leur tour leurs premières colonies en 1592 ([[Utopia]]) et en 1594 ([[Aceira]]), où cependant le développement de ports prospères (fournissant perles et poissons) permit un développement plus pacifique que vingt ans plus tôt, pour les conquérants de l'Empire simtèque. | |||
Les Espagnols ne gardèrent pas très longtemps leur monpole d'exploitation du Nouveau-Nouveau Monde. En effet, les Français, trop inquiets de voir une nouvelle terre leur échapper, après qu'ils ont été exclus de la colonisation des Amériques, | Les Espagnols ne gardèrent pas très longtemps leur monpole d'exploitation du Nouveau-Nouveau Monde. En effet, les Français, trop inquiets de voir une nouvelle terre d'outre-mer leur échapper, après qu'ils ont déjà été exclus de la colonisation des Amériques, décidèrent de rattraper leur retard en envoyant, dès 1574, une flotille cartographier les côtes du continent. [[Jean de Verrazane]], petit-fils de l'explorateur éponyme du début du siècle, se vit confier cette délicate mission : parti de La Rochelle, il longea les côtes occidentales ([[Queens]] actuel), notamment celles de la baie de [[New Amsterdam]] qu'il nomme alors [[Nouvelle Angoulême]], trop content, peut-être, de s'épargner la recherche d'un toponyme neuf puisque son aïeul en avait trouvé de très valables pour baptiser les côtes d'Amérique du Nord qu'il avait explorées. Cependant cette expédition, qui ne disposait que d'un équipement d'exploration (deux caravelles), ne fournit pas à Henri III les trésors de l'Eldorado tant espérés. | ||
== | ==1602–1664 : Implantation côtière et premières rivalités== | ||
[[Image:Histo-xvii-1.jpg|thumb|left|250px|Carte de la [[Baie du Grand Sud]] au début du XVII<small><sup>ème</sup></small> siècle. Les [[Espagnol]]s, au cours du conflit qui les oppose à l'Angleterre, perdent [[Alianza]] et tout espoir de s'étendre vers le Nord-Est. [[Français]] et [[Néerlandais]] prennent pied sur le continent et développent également des stratégies d'expansion.]] | [[Image:Histo-xvii-1.jpg|thumb|left|250px|Carte de la [[Baie du Grand Sud]] au début du XVII<small><sup>ème</sup></small> siècle. Les [[Espagnol]]s, au cours du conflit qui les oppose à l'Angleterre, perdent [[Alianza]] et tout espoir de s'étendre vers le Nord-Est. [[Français]] et [[Néerlandais]] prennent pied sur le continent et développent également des stratégies d'expansion.]] | ||
===L'arrivée inattendue des Anglais=== | |||
===Le traité de Londres (1605)=== | |||
===Le développement pacifique des Français et Néerlandais=== | |||
===Les pirates des Coconuts=== | |||