« Seconde bataille de Zotterveld » : différence entre les versions

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== 17 janvier 1940 au 14 février 1940 (une victoire très chère) ==
== 17 janvier 1940 au 14 février 1940 (une victoire très chère) ==


La reddition du 17e régiment des combattants d'infanterie mayens marqua la fin des forces de l'Axe à [[Zotterveld]]. Du 17 janvier 1940 au 14 février 1940 les redditions mayennes s'enchaînèrent seuls les Grands Nordistes et les Japonais continuèrent véritablement le combat. Le 10 janvier 1500 soldats méridionaux se rendent aux Alliés, le lendemain 2000 soldats mayens et méridionaux se rendent aux hudsonois. Le 14, un violent affrontement a lieu à près de la cathédrale, il fait 200 morts côté Axe et 50 côté Alliés. Les bombardements reprennent le 20, à destination des positions fortifiées près de la mairie, dernier véritable bastion de l'Axe. Une défense antiaérienne mayenne (contrôlée par des Japonais) abat plusieurs bombardiers et en endommage d'autres. Cette défense fut détruite le 22, c'était visiblement la dernière de la ville. L'offensive contre la mairie est lancée le 2 février, elle mobilise 12 000 soldats alliés (dont 80 chars et 210 véhicules blindés) contre 1800 soldats de l'Axe, retranchés dans la mairie ou autour. Un premier assaut est donné le 3, sans succès, la féroce défense japonaise remporte la bataille, à la baïonnette ! Cependant, le Rikugun-Chūsa (équivalent de Lieutenant-colonel) Otoya D. est tué durant la bataille, c'était le plus gradé des forces japonaises de [[Zotterveld]]. Le 8, une partie des quartiers alentours tombent entre les mains des Alliés au prix de 456 soldats hudsonois tués depuis le début de l'opération. Le lendemain une charge japonaise contre les Alliés verra les derniers soldats nippons de [[Zotterveld]] tués ou capturés. Le dernière maison contrôlée par l'Axe est capturée le 11 et la mairie est investie le 13. Un violent combat s'engage alors, allant jusqu'au combat à la baïonnette ou à la hache. Le combat ne fera aucun prisonniers, les 560 soldats de l'Axe présent à l'intérieur ou à proximité ont tous été tués. Le drapeau houdois et avalonnais est placé sur l’hôtel de ville et sur la cathédrale le lendemain.  
La reddition du 17e régiment des combattants d'infanterie mayens marqua la fin des forces de l'Axe à [[Zotterveld]]. Du 17 janvier 1940 au 14 février 1940 les redditions mayennes s'enchaînèrent seuls les Grands Nordistes et les Japonais continuèrent véritablement le combat. Le 10 janvier 1500 soldats méridionaux se rendent aux Alliés, le lendemain 2000 soldats mayens et méridionaux se rendent aux hudsonois. Le 14, un violent affrontement a lieu à près de la cathédrale, il fait 200 morts côté Axe et 50 côté Alliés. Les bombardements reprennent le 20, à destination des positions fortifiées près de la mairie, dernier véritable bastion de l'Axe. Une défense antiaérienne mayenne (contrôlée par des Japonais) abat plusieurs bombardiers et en endommage d'autres. Cette défense fut détruite le 22, c'était visiblement la dernière de la ville. L'offensive contre la mairie est lancée le 2 février, elle mobilise 12 000 soldats alliés (dont 80 chars et 210 véhicules blindés) contre 1800 soldats de l'Axe, retranchés dans la mairie ou autour. Un premier assaut est donné le 3, sans succès, la féroce défense japonaise remporte la bataille, à la baïonnette ! Cependant, le Rikugun-Chūsa (équivalent de Lieutenant-colonel) Otoya D. est tué durant la bataille, c'était le plus gradé des forces japonaises de [[Zotterveld]]. Le 8, une partie des quartiers alentours tombent entre les mains des Alliés au prix de 456 soldats hudsonois tués depuis le début de l'opération. Le lendemain une charge japonaise contre les Alliés verra les derniers soldats nippons de [[Zotterveld]] tués ou capturés. Le dernière maison contrôlée par l'Axe est capturée le 11 et la mairie est investie le 13. Un violent combat s'engage alors, allant jusqu'au combat à la baïonnette ou à la hache. Le combat ne fera aucun prisonniers, les 560 soldats de l'Axe présent à l'intérieur ou à proximité ont tous été tués. Les drapeaux houdois et avalonnais sont placés sur l’hôtel de ville et sur la cathédrale le lendemain.  


La bataille aura fait, tout camp confondu, civils comme militaires, plus de 133 000 morts et énormément de blessés. Après ces deux batailles la ville est complètement rasée, seuls moins de 20% de celle-ci a été préservé. Au moins 15 000 prisonniers ont été faits durant ce siège, environ 10 000 seront libérés vivants, le reste mourra au cours de leur détention. La reconstruction complète de la ville s’étalera sur plus de 20 ans. En outre, le célèbre chef de résistance Martin Vermeersch sera élu bourgmestre en 1943.
La bataille aura fait, tout camp confondu, civils comme militaires, plus de 133 000 morts et énormément de blessés. Au moins 15 000 prisonniers ont été faits durant ce siège, environ 10 000 seront libérés vivants, le reste mourra au cours de leur détention. Après ces deux batailles la ville est complètement rasée, seuls moins de 20% de celle-ci a été préservé. La reconstruction complète de la ville s’étalera sur plus de 20 ans. En outre, le célèbre chef de résistance Martin Vermeersch sera élu bourgmestre en 1943.




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