« Seconde bataille de Zotterveld » : différence entre les versions
Seconde bataille de Zotterveld (voir la source)
Version du 4 décembre 2016 à 15:08
, 4 décembre 2016→1er décembre 1939 au 17 janvier 1940 (tout s’accélère)
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En décembre, les tirs d'artillerie alliés redoublèrent d'intensité, désormais il ne passait pas dix minutes sans que l'on entende des explosions et des destructions venant de la ville. Le 9 décembre, un groupe de soldats statiens, composé de 2000 hommes, complété par 1500 combattants hudsonois, attaqua le dernier point d'accès ennemi : [[Mooiendroomt]]. L'opération s'avéra désastreuse, environ 450 soldats alliés furent tués en deux heures et 800 autres se sont dispersés et perdus. Le commandement décida de relancer l'attaque le 15 décembre, avec cette fois-ci 16 000 soldats et 240 chars. Le groupe d'attaque attaquera par trois zones différentes sous l'appui aérien. Du 11 au 15, un tir quasi continu de l'artillerie a été ordonné sur [[Mooiendroomt]] (il tuera environ 410 soldats mayens ou autres et plus de 4000 civils), afin de briser la résistance de cette position stratégique. Quand l'assaut est donné, les forces de l'Axe résistent avec acharnement. Aidé par la garnison d'environ 500 soldats japonais présente dans la ville, les soldats mayens et méridionaux défendent leurs positions jusqu'à la mort. Estimées à 5000, dans [[Mooiendroomt]], les troupes de l'Axe sont nettement inférieures en nombre mais dominent les combats, les chars alliés restent cloués sur place et l'infanterie est balayée par les soldats ennemis cachés. Quand la nuit tombe les derniers avions japonais décollent (environ 10) et tentent de repousser l'attaque. Au sol, les forces alliées n'avancent plus beaucoup, et chaque quartier devint le théâtre d'un affrontement sanglant. La situation est tellement chaotique que les avions hudsonois lâchent leurs bombes sur leurs propres troupes, causant des vingtaines de morts et des centaines de blessés. Le jour se lève et les combats n'ont pas cessé. Les forces alliées réussissent à percer sur un front (au Sud de [[Mooiendroomt]]) et découvrent des centaines de corps ennemis : pendant la nuit ils n'ont pas abandonné | En décembre, les tirs d'artillerie alliés redoublèrent d'intensité, désormais il ne passait pas dix minutes sans que l'on entende des explosions et des destructions venant de la ville. Le 9 décembre, un groupe de soldats statiens, composé de 2000 hommes, complété par 1500 combattants hudsonois, attaqua le dernier point d'accès ennemi : [[Mooiendroomt]]. L'opération s'avéra désastreuse, environ 450 soldats alliés furent tués en deux heures et 800 autres se sont dispersés et perdus. Le commandement décida de relancer l'attaque le 15 décembre, avec cette fois-ci 16 000 soldats et 240 chars. Le groupe d'attaque attaquera par trois zones différentes sous l'appui aérien. Du 11 au 15, un tir quasi continu de l'artillerie a été ordonné sur [[Mooiendroomt]] (il tuera environ 410 soldats mayens ou autres et plus de 4000 civils), afin de briser la résistance de cette position stratégique. Quand l'assaut est donné, les forces de l'Axe résistent avec acharnement. Aidé par la garnison d'environ 500 soldats japonais présente dans la ville, les soldats mayens et méridionaux défendent leurs positions jusqu'à la mort. Estimées à 5000, dans [[Mooiendroomt]], les troupes de l'Axe sont nettement inférieures en nombre mais dominent les combats, les chars alliés restent cloués sur place et l'infanterie est balayée par les soldats ennemis cachés. Quand la nuit tombe les derniers avions japonais décollent (environ 10) et tentent de repousser l'attaque. Au sol, les forces alliées n'avancent plus beaucoup, et chaque quartier devint le théâtre d'un affrontement sanglant. La situation est tellement chaotique que les avions hudsonois lâchent leurs bombes sur leurs propres troupes, causant des vingtaines de morts et des centaines de blessés. Le jour se lève et les combats n'ont pas cessé. Les forces alliées réussissent à percer sur un front (au Sud de [[Mooiendroomt]]) et découvrent des centaines de corps ennemis, baïonnettes à la main : pendant la nuit ils n'ont pas abandonné leurs postes. Les deux autres fronts sont bloqués et l'appui aérien est en difficulté face aux batteries antiaériennes de l'Axe. Des milliers de combattants hudsonois sont obligé de garder leur position et meurt, l'Axe contre-attaque au Nord à l'aide de son artillerie. Un des fronts alliés est détruit à 9h00, les Mayens firent 1000 prisonniers et deux fois plus de morts sur ce front. Le front Sud, lui, réussit aux Alliés qui rejoignirent l'objectif à 14h20, mais avec 2000 hommes seulement, contre 6000 au départ. Le dernier front se libère le lendemain, le 17, au soir. La victoire sera alliée mais très coûteuse. | ||
[[Image:SBZ3.jpg|left|thumb|Soldats japonais combattant, [[Mooiendroomt]] (16 décembre) |300px]] | [[Image:SBZ3.jpg|left|thumb|Soldats japonais combattant, [[Mooiendroomt]] (16 décembre) |300px]] | ||
À partir de cette victoire la domination de la bataille changera clairement de camp. Les Alliés firent venir plus de 15 000 soldats en renfort après cette offensive meurtrière. L'Axe avait aussi besoin de nouvelles troupes, mais le siège l’empêchait de faire venir de nouveaux combattants, ainsi, plus de 14 000 soldats de l'Axe se trouvèrent encerclés dans la ville même de [[Zotterveld]]. Les soldats encerclés se retrouvèrent piégés avec plus de 200 000 habitants, dans une ville dévastée et affamée. Beaucoup de civils vont d'ailleurs prendre les armes à partir de ce moment et soutenir les attaques alliées, entre 2000 et 3000, selon les estimations modernes. Parmi les 14 000 combattants de l'Axe encerclés il y a avait 2500 Méridionaux, 2000 Grands Nordistes et 210 Japonais, le reste étant des Mayens. Le 26 décembre commence une série d'offensives, menés par les hudsonois, contre les positions retranchées de l'Axe. Tous les jours, jusqu'au 17 janvier 1940, ces attaques seront lancées, ayant pour but de démoraliser et affaiblir les combattants déjà très fatigués. Cinq bataillons d'infanterie (5000 hommes) hudsonois et deux statiens (2000 hommes) lancent une forte attaque contre la ville, le 30 décembre. Au cours de cette opération les 7000 hommes prirent, entre autres, la célèbre [[Cathédrale Saint-Mathieu]] aux mains des Mayens, après un combat acharné de plusieurs heures. Une partie de l'édifice fut | À partir de cette victoire la domination de la bataille changera clairement de camp. Les Alliés firent venir plus de 15 000 soldats en renfort après cette offensive meurtrière. L'Axe avait aussi besoin de nouvelles troupes, mais le siège l’empêchait de faire venir de nouveaux combattants, ainsi, plus de 14 000 soldats de l'Axe se trouvèrent encerclés dans la ville même de [[Zotterveld]]. Les soldats encerclés se retrouvèrent piégés avec plus de 200 000 habitants, dans une ville dévastée et affamée. Beaucoup de civils vont d'ailleurs prendre les armes à partir de ce moment et soutenir les attaques alliées, entre 2000 et 3000, selon les estimations modernes. Parmi les 14 000 combattants de l'Axe encerclés il y a avait 2500 Méridionaux, 2000 Grands Nordistes et 210 Japonais, le reste étant des Mayens. Le 26 décembre commence une série d'offensives, menés par les hudsonois, contre les positions retranchées de l'Axe. Tous les jours, jusqu'au 17 janvier 1940, ces attaques seront lancées, ayant pour but de démoraliser et affaiblir les combattants déjà très fatigués. Cinq bataillons d'infanterie (5000 hommes) hudsonois et deux statiens (2000 hommes) lancent une forte attaque contre la ville, le 30 décembre. Au cours de cette opération les 7000 hommes prirent, entre autres, la célèbre [[Cathédrale Saint-Mathieu]] aux mains des Mayens, après un combat acharné de plusieurs heures. Une partie de l'édifice fut endommagée, mais en raison de l'importance du lieu aucun tirs d'artillerie eu lieu, dans les deux camps. Cette victoire gonfle le moral des troupes alliées et deux jours plus tard ils s’emparent de la [[Chapelle Sainte-Alix]] et de toute la zone autour. Durant la première semaine de janvier les Mayens lancèrent des contre-attaques sans succès contre les soldats alliés que ne cessent de gagner du terrain. Par ailleurs les Alliés capturent 50 chars et 85 canons anti-char mayens et méridionaux pendant cette période. Le 17, un événement important marque la journée, le Colonel Artème K. se rend avec son régiment, le 17e régiment des combattants d'infanterie mayens, soit 2147 hommes, épuisés et malades pour la majorité d'entre eux. | ||
[[Image:Cathédrale Saint-Mathieu-WW2.jpg|right|thumb|La [[Cathédrale Saint-Mathieu]] après sa capture par les Alliés|300px]] | [[Image:Cathédrale Saint-Mathieu-WW2.jpg|right|thumb|La [[Cathédrale Saint-Mathieu]] après sa capture par les Alliés|300px]] |