« Histoire de Simland » : différence entre les versions

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Avec une flotte de 5 galions et 430 hommes, Narizana s'embarqua à Acapulco le 20 septembre 1569 et, grâce aux indications maritimes données dans la chronique d'Orellana, qu'il possédait, réussit l'exploit non seulement de retrouver le continent découvert par son cousin, mais encore de débarquer virtuellement au même endroit, quelques 7 kilomètres plus au Sud, à l'embouchure du [[fleuve Saint-Laurent]]. (Cette précision astronomique montre les progrès effectués par les Portugais et les Espagnols dans la navigation au cours du siècle.) Après avoir repéré quelques habitations indigènes ramassées le long du fleuve, on ne sait trop pourquoi, il se montra fort peu civil puisque le narrateur de l'[[Histoire de Ramur City]] nous dit qu'« arrivés sur nos plages, des boulets de feu ont surgis de leurs bateaux et ont commencés à casser nos maisons et nos temples »<small><sup>[[{{PAGENAME}}#Notes et références|2]]</sup></small>. C'est ainsi que débuta la colonisation espagnole de cette partie du continent qui borde la [[Baie du Grand Sud]] et qui fut baptisée du nom de [[Simérindie]] (espagnol : ''Simerindia''), par jeu de mots sur le nom du continent américain, déjà découvert, et sur le mot de [[Sim]] qui était en réalité l'endonyme par lequel les indigènes se désignaient.
Avec une flotte de 5 galions et 430 hommes, Narizana s'embarqua à Acapulco le 20 septembre 1569 et, grâce aux indications maritimes données dans la chronique d'Orellana, qu'il possédait, réussit l'exploit non seulement de retrouver le continent découvert par son cousin, mais encore de débarquer virtuellement au même endroit, quelques 7 kilomètres plus au Sud, à l'embouchure du [[fleuve Saint-Laurent]]. (Cette précision astronomique montre les progrès effectués par les Portugais et les Espagnols dans la navigation au cours du siècle.) Après avoir repéré quelques habitations indigènes ramassées le long du fleuve, on ne sait trop pourquoi, il se montra fort peu civil puisque le narrateur de l'[[Histoire de Ramur City]] nous dit qu'« arrivés sur nos plages, des boulets de feu ont surgis de leurs bateaux et ont commencés à casser nos maisons et nos temples »<small><sup>[[{{PAGENAME}}#Notes et références|2]]</sup></small>. C'est ainsi que débuta la colonisation espagnole de cette partie du continent qui borde la [[Baie du Grand Sud]] et qui fut baptisée du nom de [[Simérindie]] (espagnol : ''Simerindia''), par jeu de mots sur le nom du continent américain, déjà découvert, et sur le mot de [[Sim]] qui était en réalité l'endonyme par lequel les indigènes se désignaient.


La colonisation fut extrêmement difficile. Narizana, qui s'était proclamé [[Gouverneur de Simérindie]] en posant le pied sur le Nouveau-Nouveau Monde, ordonna la construction immédiate d'une colonie sur les ruines d'une ville simtèque dévastée par ses hommes, [[Fortuniwa Dès Lacos]], qu'il nomma [[Alianza]] (référence biblique à l'alliance passée entre Dieu et les hommes, la Simérindie étant assimilée à la Terre Promise). Cependant, l'état de guerre perpétuelle avec les tribus simtèques environnantes mit sérieusement en danger la survie de la colonie, dont le nombre d'habitants passa de 410 à 70 lors de la guerre simtéco-espagole. De surcroît, privé du soutien de ses hommes qui ne supportaient plus son autoritarisme, il fut mis à mort en 1574. La colonie finit cependant par ménager une trève avec les Indiens.
La colonisation fut extrêmement difficile. Narizana, qui s'était proclamé [[Gouverneur de Simérindie]] en posant le pied sur le Nouveau-Nouveau Monde, ordonna la construction immédiate d'une colonie sur les ruines d'une ville simtèque dévastée par ses hommes, [[Fortuniwa Dès Lacos]], qu'il nomma [[Alianza]] (référence biblique à l'alliance passée entre Dieu et les hommes, la Simérindie étant assimilée à la Terre Promise). Cependant, l'état de guerre perpétuelle avec les tribus simtèques environnantes mit sérieusement en danger la survie de la colonie, dont le nombre d'habitants passa de 410 à 70 lors de la guerre simtéco-espagnole. De surcroît, privé du soutien de ses hommes qui ne supportaient plus son autoritarisme, il fut mis à mort en 1574. La colonie finit cependant par ménager une trève avec les Indiens.


===Les Européens à la recherche de l'Eldorado===
===Les Européens à la recherche de l'Eldorado===
Cependant que la colonie périclitait, Philippe II, inquiet de ne pas voir arriver l'or promis, décida l'envoi d'un corps expéditionnaire de 1000 hommes avec mission de reprendre les affaires en main et de la mettre, d'ailleurs, cette main sur l'or d'[[Eldorado]]. Aquilles Talón, chef de cette troupe mercenaire, débarqua en 1577 et prit immédiatement le contrôle de la colonie d'[[Alianza]]. La destruction totale de l'[[Empire simtèque]], qu'il orchestra avec sa petite troupe, permit aux Espagnols de récupérer un butin impressionnant, ce qui amena à son tour les conquistadores à chercher d'autres butins au Sud. Les côtes de la [[péninsule comoréenne]] et des Apach, qui avaient été explorées par Narizana en 1572, reçurent à leur tour leurs premières colonies en 1592 ([[Utopia]]) et en 1594 ([[Aceira]]), qui cependant devinrent vite moins des colonies d'exploitation minière (le terrain étant trop marécageux) que des ports prospères entourés de plantations.
Les Espagnols ne gardèrent pas très longtemps leur monpole d'exploitation du Nouveau-Nouveau Monde. En effet, les Français, trop inquiets de voir une nouvelle terre leur échapper, après qu'ils ont été exclus de la colonisation des Amériques, décident de rattraper leur retard en envoyant dès 1574 une expédition pour reconnaître les côtes et cartographier le continent. [[Jean de Verrazane]], petit-fils de l'explorateur éponyme du début du siècle, se voit confier cette mission et reconnaît les côtes occidentales ([[Queens]] actuel), notamment celles de la baie de [[New Amsterdam]] qu'il nomme alors [[Nouvelle Angoulême]], trop content, peut-être, de s'épargner la recherche d'un toponyme original en réutilisant celui donné par son grand-père à une île d'Amérique du Nord alors peu remarquée. Cependant cette expédition, purement topographique, ne fournit pas à Henri III les trésors de l'Eldorado tant espérés.


==Un développement difficile entre les rivalités européennes==
==Un développement difficile entre les rivalités européennes==
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