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===Les Mayens : de grands guerriers===
===Les Mayens : de grands guerriers===


[[Fichier:Asta.jpg|thumb|right|200px|Dans la mythologie [[mayen]]ne, la déesse tellurique [[Ásta]] (accompagnée de son serpent) symbolise la Terre nourricière et l'Éternel retour du temps.]]
[[Fichier:Asta.jpg|thumb|right|200px|Dans la mythologie [[mayen]]ne, la déesse tellurique [[Ásta]] (accompagnée de son serpent [[Ƿōden]]) symbolise la Terre nourricière et l'Éternel retour du temps.]]


Les [[Mayen]]s, comme leurs proches parents les [[Nordique]]s, sont issus de groupes ethniques totalement différents des autres groupes simérindiens, possédant une complexion très pâle et les cheveux blonds ou roux, à la façon des Scandinaves. Le mystère de leur origine n'est pas pour l'instant totalement élucidé par les scientifiques, qui tendent à penser que les mouvements de population qui donnèrent leur ascendance aux Mayens furent bien plus tardifs que ceux des groupes mongoloïdes, — peut-être au V<sup>ème</sup> millénaire av. J.-C., période qui voit l'apparition d'une agriculture sédentaire dans la région des [[Mille-Rivières]]. Venus d'Asie centrale, les caucasiens auraient conservé une pureté raciale remarquable au [[Mao]] par une pratique rigoureuse de l'endogamie, alors que d'autres populations blanches dans le [[Grand Sud|Sud de Simland]] et en [[Amérique]] auraient perdu leur unité raciale par la pratique libérale du métissage avec les populations aborigènes.
Les [[Mayen]]s, comme leurs proches parents les [[Nordique]]s, sont issus de groupes ethniques totalement différents des autres groupes simérindiens, possédant une complexion très pâle et les cheveux blonds ou roux, à la façon des Scandinaves. Le mystère de leur origine n'est pas pour l'instant totalement élucidé par les scientifiques, qui tendent à penser que les mouvements de population qui donnèrent leur ascendance aux Mayens furent bien plus tardifs que ceux des groupes mongoloïdes, — peut-être au V<sup>ème</sup> millénaire av. J.-C., période qui voit l'apparition d'une agriculture sédentaire dans la région des [[Mille-Rivières]]. Venus d'Asie centrale, les caucasiens auraient conservé une pureté raciale remarquable au [[Mao]] par une pratique rigoureuse de l'endogamie, alors que d'autres populations blanches dans le [[Grand Sud|Sud de Simland]] et en [[Amérique]] auraient perdu leur unité raciale par la pratique libérale du métissage avec les populations aborigènes.


Vers le IV<sup>ème</sup> millénaire, on constate l'érection de nombreux tumuli, signalant une conscience accrue du culte dû aux morts. Ces tumuli présentent une particularité : ils possèdent deux entrées afin de permettre, d'une part le passage du guerrier dans le royaume des morts, au Grand Banquet, d'autre part sa sortie, selon la conception cyclique du temps qui était celle des anciens [[Mayen]]s. Leur mythologie était très-riches d'histoires fabuleuses, mais leurs dieux n'inspiraient pas la terreur, comme ceux des [[Simtèque]]s : ils devaient inspirer la compassion pour leur charge très lourde et l'admiration pour leur ardeur au combat. Eux-mêmes vivaient simplement, se contentant de cassines austères en pin grossier dont la construction pour lui-même revenait à tout homme le jour de ses dix-huit ans ; ils chassaient par nécessité et guerroyaient par instinct.
Vers le IV<sup>ème</sup> millénaire, on constate l'érection de nombreux tumuli, signalant une conscience accrue du culte dû aux morts. Ces tumuli présentent une particularité : ils possèdent deux entrées afin de permettre, d'une part le passage du guerrier dans le royaume des morts, au Grand Banquet, d'autre part sa sortie, selon la conception cyclique du temps qui était celle des anciens [[Mayen]]s. Leur mythologie était très-riches d'histoires fabuleuses , mais leurs dieux n'inspiraient pas la terreur, comme ceux des [[Simtèque]]s : ils devaient inspirer la compassion pour leur charge très lourde et l'admiration pour leur ardeur au combat. Eux-mêmes vivaient simplement, se contentant de cassines austères en pin grossier dont la construction pour lui-même revenait à tout homme le jour de ses dix-huit ans ; ils chassaient par nécessité et guerroyaient par instinct.


Les Mayens acquirent leurs lettres de noblesse au sein du [[þúsundfljót]], un Empire mythique dont on ne sait pas grand'chose. [.....................]
Les Mayens acquirent leurs lettres de noblesse au sein du [[þúsundfljót]], un Empire mythique dont on ne sait pas grand'chose. Désignant d'abord dans les légendes ancienne, la totalité du monde connu, peuplée d'hommes en son centres et de créatures mythologiques (elfes, nains, lutins) à sa périphérie, le [[þúsundfljót]] désigna ensuite l'alliance des royaumes mayens qui se forma vers le VIII<sup>ème</sup> siècle, époque des raids dévastateurs contre les Cités [[Grand Sud|magnaméridionales]], avant de se constituer en ''Ríkið'' (« Empire ») aux alentours de l'an mil. L'Empire [[þúsundfljót]] devait assurer la continuité du pouvoir entre les mains du plus brave des guerriers, de la lignée de [[Väjxö]], l'invulnérable Roi du Nord qui vainc dans les sagas le Serpent [[Ƿōden]] en combat singulier.


L'unité politique mayenne fut extrêmement tardive et resta toujours très lâche, l'Empire n'étant qu'une vaste mouvance unie à l'Empereur qui, bien que sa résidence cérémonielle fût fixée aux [[Mille-Rivières]], devait constamment parcourir le pays avec une cour si réduite qu'il faisait presque figure de ''particulier''. Les vassaux de l'Empereur, nobles et ombrageux, se montraient volontiers jaloux de leurs prérogatives, prompts à la querelle, dussent-ils pour cela plonger la région dans un état de guerre perpétuelle ; bien qu'avec cela, libéraux et grands seigneurs, ne se distinguant de leurs compagnons d'armes que par la bravoure supérieure qu'on attendait de leur commandement. C'est cette instabilité qui affaiblit finalement le [[þúsundfljót]], malgré sa redoutable puissance de guerre ; on vit alors l'émergence d'une [[Grand Nord#Introduction|régence de Phénix]] indépendante au XVI<sup>ème</sup> siècle, qui n'accordait plus à l'Empereur de þúsundfljót qu'une suzeraineté toute formelle.
L'unité politique mayenne fut extrêmement tardive et resta toujours très lâche, l'Empire n'étant qu'une vaste mouvance unie à l'Empereur qui, bien que sa résidence cérémonielle fût fixée aux [[Mille-Rivières]], devait constamment parcourir le pays avec une cour si réduite qu'il faisait presque figure de ''particulier''. Les vassaux de l'Empereur, nobles et ombrageux, se montraient volontiers jaloux de leurs prérogatives, prompts à la querelle, dussent-ils pour cela plonger la région dans un état de guerre perpétuelle ; bien qu'avec cela, libéraux et grands seigneurs, ne se distinguant de leurs compagnons d'armes que par la bravoure supérieure qu'on attendait de leur commandement. C'est cette instabilité qui affaiblit finalement le [[þúsundfljót]], malgré sa redoutable puissance de guerre ; on vit alors l'émergence d'une [[Grand Nord#Introduction|régence de Phénix]] indépendante au XVI<sup>ème</sup> siècle, qui n'accordait plus à l'Empereur de þúsundfljót qu'une suzeraineté toute formelle.
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