« Mont Talwiks » : différence entre les versions

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Le Mont Talwiks aurait commencé à se former il y a 10 millions d'années. Les ejectas issus du volcan couvrent une superficie de 260 km2. Des fragments de rhyolite et de rhyodacite ainsi que des formations de tuf et d'ignimbrite ont été trouvés et ont permis de dater à l'uranium-plomb la formation de la caldeira principale vers -700 000 ans, correspondant probablement à la fin d'un cycle éruptif majeur. Des datations géochronologiques ont mis en évidence des cycles éruptifs postérieurs synchrones dans différents foyers magmatiques des Rocheuses Simlandaise, démontrant l'origine géologique commune de cette activité volcanique. Il arrive que de modestes fumerolles s'échappent encore parfois du flanc oriental du volcan, au niveau de l'ancienne coulée de lave de 24 kilomètres de long orientée depuis le cratère vers le nord-nord-est, et des sources chaudes prennent naissance sur les versants de la montagne.
Le Mont Talwiks aurait commencé à se former il y a 10 millions d'années. Les ejectas issus du volcan couvrent une superficie de 260 km2. Des fragments de rhyolite et de rhyodacite ainsi que des formations de tuf et d'ignimbrite ont été trouvés et ont permis de dater à l'uranium-plomb la formation de la caldeira principale vers -700 000 ans, correspondant probablement à la fin d'un cycle éruptif majeur. Des datations géochronologiques ont mis en évidence des cycles éruptifs postérieurs synchrones dans différents foyers magmatiques des Rocheuses Simlandaise, démontrant l'origine géologique commune de cette activité volcanique. Il arrive que de modestes fumerolles s'échappent encore parfois du flanc oriental du volcan, au niveau de l'ancienne coulée de lave de 24 kilomètres de long orientée depuis le cratère vers le nord-nord-est, et des sources chaudes prennent naissance sur les versants de la montagne.
=Climat=
Le Mont Talwiks se situant dans l'hémisphère nord, la période estivale, la moins rigoureuse, se déroule de juin à mi-septembre avec une moyenne de 50 % de jours ensoleillés propices à l'ascension du sommet. Malgré tout, les vents, dominés par des masses d'air d'ouest, peuvent devenir violents et les températures chuter très rapidement. Au-delà de 3500 mètres d'altitude, même en été, des conditions de blizzard arctiques avec une visibilité quasi nulle peuvent se mettre en place.
Il n'est pas rare que le vent dépasse 100 km/h. En hiver, la température peut chuter en dessous de -50 °C au sommet, mais, dans les vallées, des courants d'air descendants chauds et secs peuvent provoquer d'importantes chutes de neige. À basse altitude, la moyenne des précipitations est de 500 mm et peut atteindre 1 000 mm certaines années, tandis qu'au-delà de 2 000 mètres, elles peuvent dépasser 1 500 mm.


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