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« La Plaine » : différence entre les versions

6 513 octets ajoutés ,  13 septembre 2007
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Le 7 Février 1859, la Reine Victoria reçoit Jacques Dumont De Rocreu, nommé Maire par les insurgés et officialise l'indépendance de La Plaine comme ceci : est reconnu indépendante de la Couronne les colonies insurgées situées au nord de la Rivière Anduin, à l'exception des implantations anglaises de Georgetown. Ce n'est qu'en 1918 que le Royaume-Uni se sépare de la Nouvelle-Cornouaille, de Georgetown et de New Hereford.
Le 7 Février 1859, la Reine Victoria reçoit Jacques Dumont De Rocreu, nommé Maire par les insurgés et officialise l'indépendance de La Plaine comme ceci : est reconnu indépendante de la Couronne les colonies insurgées situées au nord de la Rivière Anduin, à l'exception des implantations anglaises de Georgetown. Ce n'est qu'en 1918 que le Royaume-Uni se sépare de la Nouvelle-Cornouaille, de Georgetown et de New Hereford.


=== La République Plainienne : 1853-1872 ===
=== La République Plainienne (I° République) : 1853-1872 ===
 
A l'indépendance, La Plaine comptait près de 370.000 habitants (avec 115.000 anglophones et 255.000 francophones), le nouvel État fut divisé en municipalités, bourgs et paroisses en fonction des communtautés linguistiques (d'où un découpage parfois étonnant de certains bourgs jumeaux, l'un anglophone et l'autre francophone) et un Congrès fut mis en place avec des élections libres et démocratiques.
A l'indépendance, La Plaine comptait près de 370.000 habitants (avec 115.000 anglophones et 255.000 francophones), le nouvel État fut divisé en municipalités, bourgs et paroisses en fonction des communtautés linguistiques (d'où un découpage parfois étonnant de certains bourgs jumeaux, l'un anglophone et l'autre francophone) et un Congrès fut mis en place avec des élections libres et démocratiques.


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La Plaine vécut par la suite une période paisible, renouvellant ses Représentants tous les deux ans, à noter néanmoins les hivers 1856-1857 et 1857-1858 qui furent particulièrement froids et qui causèrent la mort de nombreux habitants, du fait des conditions de vie encore assez médiocres.
La Plaine vécut par la suite une période paisible, renouvellant ses Représentants tous les deux ans, à noter néanmoins les hivers 1856-1857 et 1857-1858 qui furent particulièrement froids et qui causèrent la mort de nombreux habitants, du fait des conditions de vie encore assez médiocres.
Aux élections de 1859, pour la première fois, le Parti Républicain ne remporte pas la majorité absolue des suffrages, il est obligé de composer avec six petits partis du centre et de la gauche afin de conserver la majorité à la Chambre.
Aux élections de 1859, pour la première fois, le Parti Républicain ne remporte pas la majorité absolue des suffrages, il est obligé de composer avec six petits partis du centre et de la gauche afin de conserver la majorité à la Chambre. A partir de là, le Parti Républicain perd de plus en plus d'électorat, car la République semble ancrée chez tous les plainiens, qui se tournent alors vers de nombreux nouveaux partis notamment au centre, faisant basculer tous les deux ans les coalitions minoritaires du centre-gauche au centre-droit, puis uniquement au centre.
 
En 1871, le centre gauche revient au pouvoir mené par le Centre Démocrate, parti qui deviendra plus tard "Les Démocrates", toujours existant. La coalition sera dissoute en 1872, à cause de la catastrophe de Port-Louvois
 
=== 1872 : Port-Louvois ou l'Année Zéro ===
 
Le 22 Janvier 1872, le Mont de la Louve, volcan actif autour duquel s'était implanté le bourg de Port-Louvois explose après une série de tremblements de terres très violents.
 
Dès le 13 Janvier, des secousses sont ressenties, la première déclenchea un raz-de-marée dévastateur sur les îles du Levant et sur la côte plainienne.
 
Le 15 Janvier, un nouveau tremblement de terre fait s'effondrer l'ancienne Cathédrale à Bourg et déja de nombreuses zones sont détruites, le Congrès est réuni en urgence, mais est impuissant face au cataclysme des évènements, il ne peut que faire évacuer les côtes. On comtpait déja environ 30.000 morts ou disparus.
 
Le 21 Janvier, un troisième tremblement de terre met en éruption le Mont de la Louve. Ce tremblement de terre d'une magnitude estimée à 7.6 sur l'échelle de Richter a également dévasté toute la ville. La partie restée britannique n'est pas épargnée puisque la ville d'Hereford est entièrement dévastée.
 
C'est le 22 Janvier que le volcan explose détruisant tout ce qui restait encore debout sur les côtes plainiennes. La secousse est ressentie assez violemment de New Amsterdam jusqu'aux confins du Grand Sud, mais La Plaine est détruite à 70%
 
Le bilan final de cette catastrophe est de près de 100.000 morts pour la République de La Plaine, et environ 35.000 victimes côté britannique. Le nombre de personnes déplacées est presque égal à la population totale de La Plaine, seuls quelques rares édifices ont survécu, et même si les données statistiques donnaient une population de près de 420.000 habitants en 1877, il n'y avait plus enr éalité que quelques 200.000 personnes qui avaient commencé la reconstruction.
 
Le Maire, décida pour la première et (jusqu'à aujourd'hui) unique fois de dissoudre le Congrès, et il laissa les pleins pouvoirs aux autorités britanniques et françaises qui vinrent apporter leur aide à la reconstruction. Le Maire ne rétablira le Congrès qu'en 1877 lorsque le territoire eut repris une certaine consistance et continuité.
 
Les Démocrates emportèrent les élections de 1877, mais les Bonapartistes (qui furent nombreux à venir à La Plaine pour sa reconstruction après la chute de l'Empire) créerent la surprise en devenant le deuxième parti plainien.
 
 
=== 1877-1883 : La II° République
 
En 1877, les Démocrates au pouvoir promulguent une nouvelle Constitution reprenant la majeure partie de la Constitution de 1853, mais dans laquelle plus de pouvoirs furent confié au Maire, notamment de choisir le Gouverneur, mais aussi de pouvoir s'opposer à une décision du Congrès. A 75 ans, le Premier Maire et Commandant Robert de Grand-Lieu refusa de poursuivre son mandat et remit sa démission au Congrès qui nomma l'ex général d'Empire Jacques-Frédéric De La Roche au poste de Maire. Il choisit François Bareuil comme Gouverneur démocrate. La II° République est fondée.
 
A la fin de l'année 1880 éclate le scandale dit des "Automobiles". Les Démocrates auraient profité de leur pouvoir au Congrès pour s'offrir des "Mancelles" (voitures à vapeur d'Amédée Bollée, innovation toute récente en 1880, aujourd'hui dépassées) aux frais des finances de la République. Ce scandale vaudra aux Démocrates une cuisante défaite aux élections suivantes, qui sont remportées par les Bonapartistes.
 
A partir de 1881, c'est Jacques-Frédéric De La Roche qui est nommé par lui même Gouverneur de La Plaine, puisqu'élu du Parti Bonapartiste (la Constitution ne prévoyant alors pas d'incompatibilité entre le poste de Maire et l'éligibilité au Congrès). En 1883 après une seconde victoire éléctorale, les Bonapartistes proposent un référendum au peuple pour savoir si oui, ou non, les plainiens souhaitaient que La Plaine devienne une Monarchie Constitutionnelle. Les résultats officiels donnent le OUI vainqueur à un peu plus de 60%, en réalité, on découvrira mais seulement en 1956 que les résultats officiels étaient très loin des résultats réels qui donnaient le NON vainqueur avec à peine 1.000 voix d'avance. Les Bonapartistes ont donc rajouté des milliers de votants pour le OUI, et vu l'ampleur des résultats, les démocrates ne purent porter de recours. Jacques-Frédéric De La Roche met fin à la II° République le 25 Juin 1881 et s'autoproclame Empereur de La Plaine.
 
=== 1881-1918 : L'Empire ===
 
L'Empire de La Plaine, n'était en réalité pas plus étendu que la République et n'avait d'officiel que le nom, car jamais aucun Empereur ne se fit couronner, mais ils dirigèrent d'une main autoritaire leur "Empire", ce qui du reste fut d'une grande utilité à l'amélioration des conditions de vies plainiennes, mais fut désastreux pour l'économie et les finances publiques.
 
Cette période est réputée pour avoir été des plus calmes et sereines, sans grands évènements importants, la population étant en grande partie acquise aux Bonapartistes, dorénavent nommés les Rochistes et se satisfaisant grandement des réformes menées par les Empereurs. Pourtant il est à noter que les libertés furent très réduites, la presse était très contrôlée, des partis furent interdits, d'autres furent empêchés de participer aux élections, enfin il était très clair que les résultats des élections au Congrès étaient faux étant donné qu'ils donnaient généralement entre 90 et 95% des voix aux Rochistes.
 
L'Empire vit la création des grandes firmes industrielles qui firent prospérer la ville, notamment l'automobile, les chantiers navals, le textile... Les premières grandes cités dortoirs virent le jour : Saint-Andrew's, Portes-lès-Plaine, et à partir de 1894 Port-les-Anges, puisque le Pont de La Plaine fut achevé en 1894, reliant l'île Saint-Matthieu au continent, à proximité du Faubourg Mergenville (actuel quartier de Bourg-de-Plaine)




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